Adeline, Yannick et Patricia
Datte: 28/03/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
alliance,
caresses,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
diffage,
prof,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... bander et elle aimait ça. Elle cultivait la provocation et montrait son envie de continuer à me plaire.
C’est au retour que je me pris soudain un gros coup de blues assorti de crises d’angoisse. Je compilais les photos de vacances numériques sur mon ordinateur, et le plus gros répertoire était sans conteste celui nommé « Patricia ». Je le bricolais inlassablement avec passion, retouchant ici le cadrage, là la luminosité ou encore l’équilibre des couleurs. À maintes reprises, elle m’avait donné l’occasion de faire des séries de nus en pleine nature, et je régalais mes rétines. Peut-être n’était-elle pas un top-modèle, mais ce corps jeune, athlétique et débordant de vie était magnifique à regarder, même à la loupe. Je pris soudain conscience que je fourrais quotidiennement ma queue dans tous ces détails éminemment érotiques que je grossissais à l’envie sur l’écran. Moi, retraité, à l’orée du troisième âge avec cette jeune beauté, voilà une histoire qui ne pouvait pas durer, et qui n’avait déjà que trop duré. Parce que j’en étais tombé éperdument amoureux et que j’allais prendre à nouveau l’autobus en pleine poitrine. Je sortis acheter des clopes et me remis à fumer, broyant du noir et tournant en rond, souffrant déjà mille maux. Patricia s’en aperçut aussitôt :
— Jérôme, que se passe-t-il ? Des soucis ? Une mauvaise nouvelle ? Tu as une maladie grave ?
— Non non, rien de tout cela. Ne t’inquiète pas, ça va aller…
— Jérôme s’il te plaît, parle, je t’en conjure. J’ai ...
... le droit de savoir. J’ai fait quelque chose qui t’a déplu ?
— Non, pas du tout. Tu es adorable. Ce n’est rien qu’un petit coup de blues…
— Adeline te manque, c’est ça ?
— Non… Je ne l’ai pas oubliée mais je crois que la plaie est cicatrisée, maintenant, grâce à toi et au temps.
— Mais alors, qu’est-ce qui te rend malheureux ? Ne sommes-nous pas bien, après ces vacances merveilleuses ? Ou alors tu as rencontré quelqu’un d’autre et tu ne veux plus de moi, c’est ça ?
— Ha ha non, comment veux-tu, je suis toujours avec toi.
— Alors c’est ça, c’est trop, tu en as marre de moi, je ne te plais plus ?
— Mais pas du tout. Écoute, c’est difficile à dire, mais je regardais les photos que j’ai faites de toi, éclatante de jeunesse et de vie. Et j’ai soudain pris conscience que tu vivais avec un vieux bonhomme, une aventure sans avenir pour toi, un épisode que tu oublieras très vite. Tu es jeune et belle, diplômée maintenant, tu devrais pouvoir trouver un boulot agréable. Et puis tu as la sécurité de cette rente. Pour toi, c’est le moment idéal pour refaire ta vie. Inéluctablement, un jour ou l’autre tu auras envie de le faire, alors autant le faire maintenant. Je vais avoir mal, c’est certain, mais ça ne doit pas t’arrêter. Va, pars.
Elle s’agenouilla devant moi, assis sur le bord d’un fauteuil, et me prit les mains.
— Attends, sèche ces grosses larmes, un homme comme toi qui pleure ça me retourne totalement.
— Voilà, excuse-moi.
— Grrr, arrête de t’excuser tout le temps. ...