1. Adeline, Yannick et Patricia


    Datte: 28/03/2024, Catégories: fh, hplusag, couple, alliance, caresses, entreseins, Oral pénétratio, fsodo, diffage, prof, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... guérisseurs, psychologues, thérapie familiale, psychiatre, rien n’y fit. Tant qu’il fut en primaire, avec des calmants et notre aide, les collègues eurent l’infinie patience de le supporter. Au collège, il se fit virer de partout, même des institutions privées. Il arriva au lycée, professionnel il s’entend, « à l’ancienneté » et n’y apprit pas grand-chose de plus sinon à goûter au cannabis et à l’alcool. C’est ce qui le conduisit, outre les cellules de dégrisement et autres mésaventures avec la maréchaussée, à lever la main sur sa mère pour lui soutirer de l’argent. Il allait avoir dix-huit ans dans quelques jours. Moi aussi, j’ai eu mille fois envie de lever la main sur lui, de lui donner ne serait-ce qu’une fessée tellement méritée. Adeline m’en a toujours dissuadé, et maintenant c’est lui qui la frappait. Trop c’est trop, je n’ai plus écouté ma femme. J’ai pris ce gamin par le col et je l’ai emmené dans le garage vide. Là, je lui ai collé une danse, une trempe, une vraie. Des claques d’abord, aller et retour à lui décoller la pulpe du fond. Il m’a nargué, comme d’habitude, « même pas mal ». J’ai augmenté la puissance, il a commencé à vaciller, ses joues commençaient à enfler. Dans un regain d’orgueil, il s’est jeté sur moi pour me ceinturer les bras et me donner des coups de boule. Mais nous n’étions pas dans la même catégorie de poids, il a rebondi sur mon torse. Puisqu’il en était ainsi, qu’il voulait un combat d’hommes, alors je l’ai boxé, boxé à en avoir les poings ...
    ... en sang. Il est tombé KO, je l’ai réveillé avec un seau d’eau et je l’ai mis dehors définitivement.
    
    Adeline pleurait et m’en voulait, tant pis. Ça m’avait fait beaucoup de bien. Et pourtant, pour le supporter pendant seize ans et demi, il nous en avait fallu, de l’amour. Une sacrée dose. Mais quelque chose s’était cassé entre nous, bien que la paix fut revenue dans le joli pavillon que nous avions fait construire, avec un grand jardin pour que notre « monstre » puisse s’y ébattre et se fatiguer. Il ne réussit juste qu’à y mettre le feu, deux fois… heureusement sans trop de gravité. Nous ne faisions plus l’amour, depuis longtemps déjà, usés sans répit par l’inquiétude permanente. Mais là, je savais bien qu’Adeline m’en voulait, me reprochait ce déchaînement de violence et s’inquiétait pour Yannick voué à la rue. La distance se fit plus grande, nous ne nous parlions presque plus. J’ai pensé un temps à reprendre mes voyages, mais je n’en avais plus le goût. Quelques années passèrent ainsi, tristes et mornes.
    
    Et puis un jour, elle se plaignit d’avoir grossi, de ne plus rentrer dans ses pantalons, et notamment d’avoir pris du ventre. Elle décréta qu’elle devait faire un régime et commença à maigrir. Elle maigrissait en effet, de partout sauf du ventre. J’essayais de la plaisanter sur une grossesse tardive, mais j’étais tout de même inquiet de la voir ainsi desséchée. Le médecin enfin consulté fit faire des examens, radio, échographie, scanner. Le verdict tomba, terrible : un ...
«12...141516...46»