Adeline, Yannick et Patricia
Datte: 28/03/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
alliance,
caresses,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
diffage,
prof,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... leur fille, quant à moi ils m’ignorèrent. Ce fut un rude coup pour ma chérie, mais nous avions heureusement un autre projet en tête : faire un enfant. Nous nous y attelâmes avec assiduité, voire même acharnement. Mais un an se passa entre plaisir et déception, les tests restant invariablement négatifs. Notre toubib évoqua quelques examens, on commença par moi, le plus simple. Mon épouse fut d’un très grand secours pour, dans cette cabine étroite et triste, me faire remplir le tube à essai. Une vraie spécialiste de la fellation. Mon sperme était riche, mes spermatozoïdes vigoureux, le problème ne venait pas de moi. Pour Adeline, les examens furent plus compliqués et bien plus désagréables, ma bouche ne suffisant pas à aspirer sa potentielle ponte ovulaire. En conclusion, il fallait se tourner vers la fécondationin vitro, et le calvaire commença. Les ovulations provoquées faisaient affreusement souffrir et j’accompagnais au centre parisien une petite femme déformée par la douleur. Une fois, deux fois, dix fois… Adeline avait maigri et perdu sa joie de vivre, perpétuellement dans l’angoisse de nouvelles souffrances pour rien. Je décidai alors d’interrompre cette torture inhumaine, au désespoir d’Adeline qui aurait tant voulu me donner un enfant. Je la rassurai en lui disant que nous allions faire des économies en contraceptifs, et qu’après tout nous pouvions aussi adopter. L’idée fit son chemin, bien plus vite que le dossier.
Enfin un jour, on nous appela pour que nous ...
... allions chercher un petit garçon, notre petit garçon. Un beau bébé brun qui avait déjà près d’un an et demi, mais qui ne parlait pas et ne marchait pas, sans pour autant présenter de troubles médicaux. Qu’importait, nous allions nous en occuper de ce petit ange. Un autre calvaire se profilait devant nous. Je crois que je ne vais pas le conter par le menu, tellement cette période m’est difficile à évoquer. Je ne croyais pas qu’un enfant, même très jeune, puisse vous pourrir la vie comme Yannick a pourri la nôtre. Il nous a tout fait, TOUT sans exception. Petit, nous l’amenions aux urgences presque toutes les semaines : il a roulé dans les escaliers, s’est ébouillanté, a avalé des pointes… Au point que les urgences nous ont envoyé les services sociaux soupçonnant une maltraitance. Le temps de la visite de l’assistante sociale, il a réussi à vider son sac à main, dévorer son rouge à lèvres et s’est éclaté la tête sur le coin d’une table. Nous fûmes disculpés. Je me souviens encore du train électrique offert pour Noël. Il a vu comment le démarrer, a battu des mains, j’ai cru qu’enfin il allait s’intéresser à quelque chose. Le temps d’appeler Adeline, il shootait dans le jouet, pulvérisant wagons, rails et boîtier de commande. Un monstre ! Un médecin lui donna des calmants, mais on ne pouvait le garder ainsi sous contrainte chimique permanente, d’autant que s’il était plus calme le jour, il se rattrapait la nuit.
Nous avons, je crois, tout essayé, tout tenté. Homéopathie, ...