Véronique
Datte: 26/03/2024,
Catégories:
fffh,
asie,
extracon,
vacances,
Collègues / Travail
collection,
amour,
miroir,
caresses,
Oral
pénétratio,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... rehausse la patine blanche des meubles. Ce n’est pas sans me rappeler la salle à manger de George Sand à Nohant, dans d’autres couleurs. Mais on pourrait s’attendre à voir attablés ici quelques artistes et fins penseurs pour des dîners interminables. Je voudrais partager cette pensée avec mon interlocutrice, mais elle est déjà partie au firmament du plaisir. Passons donc au salon.
Waouf ! J’en tombe sur mon cul nu ! Là, Véronique a donné libre cours à son talent qui, je dois le reconnaître, est immense. C’est… purement incroyable. La pièce est belle et grande, dotée des troisbow-windows, c’est déjà une base intéressante. Mais autant la salle à manger reste dans un certain classicisme et ne bouscule pas les valeurs, autant là… Difficile à décrire et à raconter. Ce qui étonne déjà, c’est de trouver là comme du mobilier d’étudiant, ces planches posées sur des briques formant des étagères pour stocker bouquins et autres objets plus ou moins décoratifs. Il y en a, réinterprétés : des étagères de sycomore posées sur des blocs de comblanchien. L’accord de couleurs est parfait et le principe même autorise un empilement modulable à souhait. Mais ce n’est que la première chose qui me saute aux yeux en entrant, et c’est à la limite de l’anecdotique. C’est juste le sobre mobilier d’un petit salon d’inspiration asiatique, composé de chaises sans pieds posées autour d’une table ronde en comblanchien. Sobrissime, mes Japonaises vont adorer et y traîner à longueur de journée. Un paravent ...
... peut séparer cette partie du reste, à l’envie. Et le reste est… grandiose. Un grand canapé d’angle de huit places définit un espace salon européen. Il est dans le même tissu bleu canard que les tentures des fenêtres, posé sur un socle de sycomore. Au centre, une table basse à structure de comblanchien et plateau de verre épais, quelques fauteuils-coques le complètent en vis-à-vis. Ces fauteuils peuvent s’utiliser dans les deux sens : assise normale et, en travers, grâce à des accoudoirs géants, comme des fauteuils relax pour regarder la télé par exemple. Le long du mur, une bibliothèque à façade de comblanchien fait comme des voûtes d’église romane posées sur des colonnes. Des nervures partent à l’intérieur vers le centre du fond. Comme le fond est fait de ces miroirs éclairants, l’effet d’optique est bluffant et fait croire à une voûte complète d’une profondeur double. Des portes et des étagères de verre trempé protègent le contenu de la poussière. Tout le bas est fait de niches voûtées comme autant de fours à pain, avec des tourniquets de CD et DVD. Ce n’est pas un meuble, c’est un monument. Et il a son pendant, plus étroit, avec une voûte en ogive plutôt gothique cette fois, entre le canapé et le salon japonais, servant de présentoir de bouteilles à un bar.
Le comptoir est également en comblanchien, profilé comme une étrave de bateau, fin au sol et s’évasant vers le haut, avec quatre tabourets hauts monopodes, deux de part et d’autre. Je reconnais l’as du condensé, gain ...