Véronique - Histoires de Sexe

Véronique

... merveille.
— Alors je reste nue, histoire de dissiper la chaleur du volcan que vous avez allumé.
— C’est cela, « le diable est en moi, Satan m’habite », signé Mocky !

Nous nous juchons côte à côte sur les tabourets hauts et tartinons le foie gras comme un vulgaire pâté. Nous finissons la boîte et la bouteille. Elle se laisse peser contre mon épaule tandis que je lui caresse les fesses débordant du tabouret.

— Décidément, il vous plaît bien, mon petit cul !
— Énormément, mais comme tout le reste. Vous êtes vraiment faite au moule. Je me demandais juste si le tabouret ne serait pas une solution pour vous honorer debout et par-derrière sans trop peiner…
— Mais vous ne pensez qu’à ça, donc ?
— Je ne voudrais pas dire, mais vous avez vu où se trouve votre main ?
— Oh, pardon, c’était machinal, je cherchais un point d’appui. Puis-je également vous suggérer les escaliers ?
— Ah oui, pas mal. C’est décidé, la prochaine fois je vous sodomise.
— Ah non ! Hors de question ! Avec un tel engin, vous me feriez éclater.
— Mais non, voyez votre vagin, il s’est bien habitué.
— Habitué, c’est vite dit. Je suis toute mâchée. Et puis c’est élastique, fait pour laisser passer des enfants.
— L’autre voie l’est également, il suffit de la préparer. Comme vous êtes prévenue, vous aurez tout le temps d’acheter un plug et du gel pour vous entraîner.
— C’est cela, oui, je me vois aller dans un sex-shop à Rennes ou Caen et demander un plug et du gel…
— Commandez cela sur ...

... Internet.
— Ah là là ! Et le pire de tout, c’est que je vais le faire… Rien que pour vous et le plaisir que vous me donnez. Avec quelqu’un comme vous, je deviendrais une accro du sexe, votre esclave sexuelle.
— Surtout pas, je ne veux réduire personne en esclavage ! L’offre m’a déjà été faite et j’ai refusé catégoriquement. Motif de rupture.

Et de lui narrer ma relation avec cette foldingue d’Annie Dalgaud. Elle rit de bon cœur.

— Vous savez qu’on est passés à deux doigts de la catastrophe. Pendant que vous preniez votre douche, j’ai failli enfiler un petit tablier blanc sans rien d’autre, juste pour vous agacer un peu.
— Il y a façon et façon. Je ne fais pas de phobie et dans les jeux amoureux ça peut être amusant. Ce qui est regrettable, c’est quand ça devient systématique et obsessionnel. Et puis vous êtes si mignonne dans la tenue de votre créateur. Inutile d’en rajouter.
— Merci, je m’en souviendrai. On va dormir ? Je me sens épuisée et en sécurité. Je crois que je vais dormir comme un bébé.
— Aïe ! Réveillée toutes les trois heures et réclamant un biberon…
— Ha-ha ! C’est vrai, l’expression est idiote.
— Comme plein d’autres. Un appétit d’oiseau, par exemple : un oiseau dépense tellement d’énergie à voler qu’il mange à peu près l’équivalent de son poids quotidiennement.

Nous allons nous coucher, mais sa petite menotte sur mon pénis m’a remis en assez bonne forme. Je me tourne vers elle et lui demande de me tourner le dos et de me prêter son fourreau, juste pour ...