1. L'après-midi d'un faune


    Datte: 25/03/2024, Catégories: fh, fhh, jeunes, couple, extracon, nympho, grossexe, forêt, jardin, fsoumise, jalousie, dispute, Oral pénétratio, fsodo, aventure, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Marchandisidore, Source: Revebebe

    ... devoir partir, il se rhabille prestement. Le retentissement sonore de ses « runs » sur les caissons en bois des marches de l’escalier résonne dans les parties communes, suivi du claquement percussif et sec de la lourde porte cochère de l’immeuble.
    
    Épuisé par toutes ces émotions, Téo revient alors dans le séjour. Julie est toujours là, étendue sur le canapé dans une posture lascive, belle avec ses cheveux tout ébouriffés presque blonds pris en contre-jour de la lumière du soir. Son regard intense et encore brillant de désir l’appelle. Se montrer chevalier servant pourrait lui permettre de reprendre l’ascendant sur le souvenir de son concurrent déserteur. Alors, venant du plus profond de lui-même, une inspiration poétique le prend. Un genou à terre, il tente ces quelques mots hésitants :
    
    L’inspiration lui vient comme par une magie étrange et les mots viennent de son cœur à ses lèvres sans discontinuité :
    
    — C’est du Mallarmé ça ! C’est nouveau le goût pour la poésie ou bien c’est la visite de mes fesses par un faune qui t’inspirent ?
    
    Téo reprend d’une voix plus forte :
    
    Pour accueil à l’aède qui se rapproche d’elle, elle écarte les cuisses. Les premiers coups de langue sont chauds et doux. À sa grande surprise, après seulement quelques instants, elle s’abandonne en spasmes sans équivoques. Jamais elle n’était venue si vite.
    
    — Tu as déjà joui ? dit l’incrédule poète.
    — Oui, gros bêta… Allez, viens, maintenant prends-moi.
    
    Encouragé par le regard soudain tendre ...
    ... et engageant de Julie, il s’apprête à la visiter de la manière la plus tendre qui soit, cherchant à dénoter de la bestialité des rapports qu’elle a eus avec le faune des cités. Par l’attention de ses caresses et l’assiduité de ses baisers, il espère la reconquérir et se faire pardonner des mots malheureux qu’il avait eus à son endroit lorsqu’il lui avait reproché, avec mauvais humour, son manque d’intérêt pour la chose. Malheureusement, la visite de son brutal prédécesseur a eu pour effet d’élargir son intimité, carençant les sensations nécessaires au maintien d’une bonne érection. Et, pour aggraver la situation, l’ondine se met à rire des baisers amoureux qu’il lui donne.
    
    — Mais arrête ! Tu me chatouilles… Allez, j’suis pas un totem ou une icône. Baise-moi fort, on en est plus aux préliminaires. En plus, il m’a bien ouverte, tu devrais en profiter…
    
    Obéissant à l’injonction de l’apprentie naïade et contrevenant à la règle qu’il s’était fixée juste avant de ne pas imiter les ébats du faune pornographique, il se met à lui donner du bassin dans le ventre tant qu’il peut, sortant et ressortant de tout son long dans une cadence effrénée. Ragaillardi dans sa virilité et disposé à reprendre possession des endroits où son concurrent est passé, il quitte l’orchidée sauvage ainsi domptée et pénètre plus bas l’anneau intime tout boursouflé qui s’ouvre sans résistance. La danse reprend dans une bacchanale dont l’étymologie du terme sert de révision tonique à l’ancienne bachelière. ...