1. En retard, comme toujours


    Datte: 24/03/2024, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Julie Moelle, Source: Hds

    En retard elle entra, sans frapper comme toujours, et s’adossa à la porte.
    
    Je ne voyais d'elle que son visage triangulaire aux boucles rousses, ses joues rougies par le froid de ce matin d'hiver et ses jambes nues dans ses bottines. Les mains enfoncées dans les poches de son grand imperméable. Elle me défiait de ses yeux pleins de rire.
    
    Exaspérée par l'attente, ma queue jaillissait, pesante comme un glaive, ballant comme un épieu, énorme comme un braquemart, rougeoyante comme un vouge, chaude comme un outil de mort médiéval et crasseux, prête à la clouer au mur avant de l'éventrer.
    
    Sentant sa dernière heure venue, elle fixait l'arme coléreuse et lourde. Au moment où mes mains allaient la déchirer, elle gémit « Attend ! » mi-suppliante, mi-amusée, puis se mit à parler à voix rapide et rauque.
    
    « Il m’a rattrapée à la porte au moment où je partais. Il m’a tirée à l’intérieur. Il ne m’avait pas touchée depuis plusieurs semaines, ça m’était égal puisque je t'avais, toi. Il me regardait en douce quand je prenais ma douche. »
    
    L'imperméable s'ouvrit quand elle fit un pas vers moi. Elle portait en-dessous un gros pull norvégien et une jupe plissée. Elle sortit une main de sa poche et me saisit la bite.
    
    « Il m’a retournée, il a arraché ma culotte et m’a enfoncé son machin tout entier d’un seul coup. Il m’a pistonnée de toutes ses forces, les mains crochées dans mes hanches. J’ai sûrement des bleus. »
    
    Un mouvement de ses épaules fit descendre l'imperméable. Elle ...
    ... me lâcha la queue pour qu'il tombe à terre. Elle se tourna, fit descendre sa jupe au milieu de ses fesses puis souleva le bas de son pull.
    
    « Tu vois ? »
    
    Il y avait des marques violacées exactement à l'endroit où j'aimais la saisir. Celui qui l'avait serrée l'avait fait avec une force que je n'avais jamais osée.
    
    « Au moment de jouir il… Attends, je te montre. »
    
    Elle releva sa jupe sur ses reins et écarta ses fesses de ses deux mains. Le foutre qui suintait de son cul défoncé rejoignait celui que vomissait lentement sa vulve tuméfiée et le tout lui coulait sur les cuisses.
    
    « Qu’est-ce qu’il m’a mis le salopard ! Trois semaines de jus de couilles ! Tu sens l’odeur ? Dans le métro, ça coulait sur le siège. Tu veux être gentil ?»
    
    Gentil ? À ce moment, j’avais envie de l’empaler jusqu’à ce que mon gland lui ressorte par la bouche, de me changer en pieuvre pour lui défoncer tous les orifices, de la découper en morceaux, de la manger tout crue, de lui arracher le clitoris avec les dents, de la noyer de sperme, de la baiser dans des orifices inconnus, dans l’orbite par exemple, après lui avoir ôté un œil. Je n’avais aucune envie d’être gentil mais j’ai dit oui, terrifié à l’idée de ce qui se passerait si je disais non.
    
    « J’ai envie… Non, je ne peux pas te demander ça, minauda-t-elle en soupirant comme si elle ne connaîtrait plus jamais le plaisir, tu ne voudras jamais…
    
    – Quoi ? grognai-je.
    
    – Tu veux ?
    
    – Mais oui, abdiquai-je pour qu’on en finisse.
    
    – Tu ...
«12»