1. Domestiqué


    Datte: 23/03/2024, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: bymeo75, Source: Literotica

    TJe ferme la porte d'entrée avec soulagement, il n'est pas encore 19h, heure limite pour mon retour du travail. La maison est plongée dans le noir et le silence, je ne prends pas le temps de goûter au plaisir d'enlever mes chaussures et de me relaxer, cela m'est définitivement interdit depuis que j'ai été réduit en esclavage il y a 6 mois.
    
    J'enlève ma cravate, mon costume, ma chemise blanche et mon pantalon. Je me retrouve comme exigé ce matin, avec un large serre taille blanc, tenant avec 8 jarretelles des bas tout aussi blancs. Mon sexe n'est protégé par aucune culotte mais enfermé dans une ceinture en acier, formant comme un tube pesant entre mes jambes, tandis que mes couilles sont étirées par un anneau dont la taille augmente progressivement. Je ne sais plus du poids sur le sexe, de l'écrasement des couilles ou de la pression toute la journée du serre taille ce qui me contraint le plus, ni ce qui me maintient en permanence en excitation. Il est vrai que depuis cette rencontre il y a 6 mois je n'ai plus jamais jouis, et ce matin, j'ai appris que je ne jouirais plus jamais. A 42 ans, cette annonce m'a rempli de cette anxiété ambigüe qui ne me quitte plus : une excitation, une frustration, une révolte, un désir fou, un abandon total mais si difficile. Chaque étape est une descente dans des profondeurs qui semblent ne pas avoir de fin.
    
    Je plie mon costume, lance une machine avec ma chemise et un peu de linge qui traîne, monte sur mes chaussons qui sont des escarpins à ...
    ... ma taille de 12 cm. Je viens de laisser les 10 cm et une fois que j'y serais habitué je devrais passer aux 15 cm. Il n'y a pas d'instruction aussi je sais ce que je dois faire à chaque instant. Je vais à la salle de bain vérifier l'épilation de tout mon corps : je me fais épiler intégralement le corps en institut, mais je vérifie chaque jour la repousse que j'enlève à la pince à épiler. Je me rafraichis, lorgne sur les toilettes avec envie, mais je sais que cela m'est interdit. Je fais le tour de la maison, ferme les rideaux, allume une lumière dans la chambre, refait le lit, range la nuisette de ma Maîtresse en respirant son doux parfum, nettoie les traces de mon passage dans la salle de bain, vérifie l'état de la cuisine, note quelques courses à faire vu l'état du frigidaire. La maison est vide. Et pourtant Elle est partout, je le sens.
    
    Il est 19h30, j'ai fait vite comme je le dois, je m'agenouille derrière la porte, les mains dans le dos, la tête baissée, dans cette position qui tire sur les genoux, fait mal avec le parquet en dessous, mais je n'ai ni le droit de bouger, ni même de mettre un coussin. L'attente peut être longue, parfois très longue. J'ai alors le temps de repenser à cette descente, qu'à la fois je recherchais, que je n'ai plus contrôlée, que j'ai regrettée si souvent, mais qui aujourd'hui est inéluctable, aussi je ne cherche plus à lutter. C'est trop tard, j'ai voulu jouer et j'ai perdu. Tout perdu, sauf que je me suis trouvé à ma place.
    
    J'ai 42 ans, ...
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