La quadrature du couple
Datte: 21/03/2024,
Catégories:
fhh,
hbi,
telnet,
hsoumis,
hféminisé,
Transexuels
Oral
hdanus,
hgode,
hsodo,
Auteur: Enzoric, Source: Revebebe
... ce mari ne ressemblant en rien à un homme, s’offrait-il à son épouse telle une femme ?
À les imaginer vivre leurs sexualités en inversé j’ai eu une absence. Non que l’idée me répugnât, mais plutôt que jamais je n’avais fantasmé ainsi sur Claire. De les visualiser, Érika allongée, jambes à l’équerre ou à quatre pattes, et Claire la chevaucher et l’honorer tel l’homme que je suis le ferait me transouleversa d’un sentiment aussi nouveau qu’inconnu. D’homo certain et confirmé depuis ma naissance, cette conversation fit naître en moi une toute autre vision de ce qu’aimer pouvait être. Et quand je dis aimer, j’entends faire l’amour. Cet acte qui fait que deux êtres se donnent et reçoivent un plaisir partagé.
J’étais révolté. Non de ces révélations, mais envers moi-même. Toujours, j’avais été compréhensif, ouvert d’esprit, alors je m’en suis voulu. Je me sentais indigne. Oui, indigne d’être aussi sectaire face à eux qui me dévoilaient, tel un secret, la puissance et la complicité de leur couple.
— Pardon, je suis désolé. Érika… vous êtes magnifique. Vous rayonnez le bien-être. Quant à vous, Claire, vous êtes le rêve de tout homme. Avoir pour femme quelqu’un qui accepte, accompagne et glorifie ainsi son mari est… un espoir.
Ils avaient les yeux brillants. Tant que je crus qu’ils allaient fondre en larmes. Heureusement, ils les continrent, sinon je crois que j’aurais pleuré moi aussi.
— Merci. Merci de ne pas me juger sur l’habit.
— Ce n’est pas moi qu’il faut ...
... remercier, mais votre épouse. Vous avez une femme merveilleuse.
— Bien. Et si nous passions à table avant qu’on chiale tous, proposa Claire.
— Un autre pendant que je dresse la table, me demanda Érika en se levant ?
— Normalement, j’aurais refusé, mais avec plaisir.
— Normalement ! répéta Claire.
— Oui. Vous m’avez dit dans le taxi que vous preniez toujours soin avant, pendant et après de vos invités. Et comme je ne conduis pas, je ne suis pas contre un autre verre, me justifiai-je.
— Ah ! Si ce n’est que ça, alors un autre pour moi aussi.
Après nous avoir resservis, Érika s’affaira à sa tâche, tandis que son épouse et moi sirotions ce troisième alcool fort en silence. Non que l’on ne sût pas comment entamer la conversation, mais plutôt que nous profitions l’un comme l’autre de simplement nous regarder. Seuls quelques tintements d’assiettes et claquements de talons sur le parquet se faisaient entendre. Après quelques allers-retours entre cuisine et salon, Érika nous invita à prendre place.
— Je vous en prie, fus-je convié à prendre place.
Claire s’installa face à moi, Érika en bout de table, prétextant que cette place serait idéale pour faire le service. Bien qu’étonné que tout le repas soit déjà devant nous, je ne relevai pas. Pas plus lorsqu’il me servit, dans une sorte de coupe en céramique, ce que je crus être à tort du cidre.
— C’est du saké. Attention, c’est chaud.
Le repas fut d’un banal ! On a parlé comme si on se connaissait depuis toujours. On a ri, et ...