1. Le soleil de janvier


    Datte: 18/03/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Andeus, Source: Hds

    ... quelques champignons. L'appareil en place, le fromage dans les "starting blocks" aux côtés du jambon et des pommes de terre.
    
    Je la rejoins et, la voyant de dos, je ne peux m'empêcher de me coller à elle, de placer mes bras sur son ventre tout en lui baisant le cou. Elle glousse, pose sa main libre sur les miennes puis, me dit, tout en douceur:
    
    - "Pas encore".
    
    Tout en déjeunant, nous adorons élaborer des scenari loufoques. Aujourd'hui, nous essayons d'imaginer ce qu'un cartel pourrait faire pour se lancer dans la trafique de choux de bruxelle si ces derniers étaient illégaux. Nous discutons aussi de notre semaine, de sa famille, dans laquelle elle a beaucoup de responsabilités. Mais ces discussions sont aussi l'opportunité parfaite pour nous séduire et nous aguicher. Une caresse par ci, lorsque l'on ramène un plat à table, un pied par là, un regard explicite...
    
    Soudainement, le soleil s'insère dans la salle de vie. Il est treize heure. Un regard, un sourire et nous débarrassons la table, nous ne prenons même pas le temps de manger un dessert qu'elle a fait elle-même et ramené de chez elle.
    
    Le soleil est maintenant positionné de telle manière que les bâtiments en face du notre ne le cache plus. Le salon est baigné dans des rayons réchauffant.
    
    Pendant qu'elle termine la vaisselle, je déplace le canapé contre un mur. Je vais ensuite chercher le matelas de mon lit pour le disposer là ou se trouvait le canapé.
    
    Elle n'a pas terminé la vaisselle. Je me colle ...
    ... donc, de nouveau contre elle. Lui caresse tendrement les bras et la dirige pour qu'elle dépose l'assiette et le chiffon. Elle souffle fort de plaisir. Quelques frissons apparaissent le long de ses bras.
    
    Je la prend par la main et nous dirige vers le matelas. Une main glissée juste au dessous de son fessier, une autre dans son dos, j'approche mes lèvres des siennes, mais au dernier moment, me dirige vers son cou. Elle émet un léger "hmmm" de frustration qui me fait sourire. Je fini par la faire tomber délicatement, en l'accompagnant, sur le matelas pour l'y allonger, un geste qu'elle avait un jour qualifié de "placage amoureux du rugbyman".
    
    Je me relève pour ouvrir un petit peu la baie vitrée qui nous inonde de lumière. Il fait frais dehors, mais les rayons du soleil sont extrêmement agréables dans ces conditions. Je me retourne et vois qu'elle installe nos deux gros coussins sous ses épaules. Nous n'avons même pas besoin de parler, je sais ce qu'elle veut.
    
    Je m'installe à califourchon au dessus d'elle. L'intensité de son regard suffit à m'exciter au plus haut point. La tension est palpable. Je fait mine de caresser ses jambes, mais elle se relève légèrement et m'attrape par le col rapidement.
    
    - "Viens-là toi".
    
    Elle m'embrasse à pleine bouche pendant plusieurs secondes. Se retire légèrement pour respirer et me tirer délicatement vers elle alors qu'elle se laisse retomber sur les coussins.
    
    Je glisse ma main sur son ventre. Le manteau a bien évidement laissé place ...