Le soleil de janvier
Datte: 18/03/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Andeus, Source: Hds
C'est dimanche, nous sommes en janvier et il fait froid.
Cela ne décourage ma bien aimée d'arriver chez moi en fin de matinée. Elle habite à une heure de demi de voiture, trois heures de train quand elle doit laisser la voiture à sa famille, mais ça ne la décourage pas de venir. Au contraire, la frustration est une étape importante dans l'atteinte du plaisir et du bonheur. Et puis, nous sommes jeunes, 27 et 26 ans et, à ce qu'il parait, les voyages forment la jeunesse.
Il est onze heure, je l’aperçois dans un coin de la gare, je me dirige vers elle en lui faisant un signe, un grand sourire se forme sur son visage quand elle me reconnait. Elle pose un grand sac en tissu pour m'étreindre.
Je la prends dans mes bras, heureux de pouvoir la voir de nouveau après une trop longue semaine d'absence. Heureux de pouvoir sentir son parfum, dont je ne manque pas de lui glisser à l'oreille à quel point il sent bon. Heureux de pouvoir tout simplement sentir son corps contre le mien. Heureux de pouvoir partager cette journée avec cette femme dont la conversation, l'humour et les idées ne cessent de me surprendre et de m'attirer.
Relâchant enfin notre étreinte, je peux enfin la regarder plus en détail. Et je prends plaisir à voir ses collants noir qui mettent en avant ses jambes, un haut qui m'est innaccessible de part son long manteau et son écharpe, ses longs cheveux lisses, son visage maquillé, mais pas trop, laissant toujours apparaître ses jolies pommettes ...
... naturelles.
Je lui propose de prendre son sac en tissu, proposition qu'elle refuse et je suppute qu'elle a de nouveau apporté des petits cadeaux, cadeaux pour lesquels, j'en suis sûr, je devrais me faire pardonner plus tard, n'en ayant pas préparé moi-même.
Direction mon appartement, nous déposons ses affaires chez moi. L'heure que nous attendons tous les deux n'est pas encore arrivée, nous allons donc faire une petite promenade le long du ruisseau qui coule à une centaine de mètres de chez moi.
Le grand soleil incite humains, canards, chiens et chats à mettre le nez dehors. Les canards bronzent au soleil sur le petit chemin de terre, au grand dam des promeneurs et des cyclistes.
Nous trouvons un banc libre, aux abords de ce que l'on pourrait appeler une (petite) prairie. Elle se colle contre moi, glisse sa main à l'intérieur de mon manteau et la dépose sur ma poitrine. Je me tourne vivement vers elle, inquiet que quelqu'un puisse nous voir. Elle se met à rire légèrement, dépose un baiser sur ma joue. Bien malgré ma pudeur, j'entre dans son jeu (et je pense qu'elle sait que je ne peux y résister) et glisse une main sur une de ses cuisses pour la caresser.
Nous restons comme cela quelques minutes, puis elle me chuchote à l'oreille:
- "C'est bientôt l'heure."
- "En effet", dis-je simplement.
Retour à l'appartement. Il est midi, nous préparons le déjeuner. Au menu, raclette ! Charcuterie, fromage, légumes. Pendant que j'installe l'appareil, elle commence à faire cuire ...