1. COLLECTION ÉCHANGISME. La petite Japonaise (1/5)


    Datte: 18/03/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    • Pardon monsieur, pouvons-nous vous importuner ?
    
    • M’importunez, vous rigolez, que vous arrive-t-il ?
    
    Un couple de Japonais, du moins je le pense, se trouve devant moi dans le quartier du sentier.
    
    Ce que je vois tenant une carte en main, certainement le plan de Paris, c’est la beauté de cette petite poupée.
    
    Visage, aux yeux bridés et corps harmonieux dans un tailleur certainement venant d’une très grande boutique japonaise ou parisienne.
    
    • Fujiko, mon mari et moi sommes perdus, nous cherchons le musée Grévin.
    
    Elle, plus petite que moi, je fais 1 mètre 76 et lui plus d’un mètre 90.
    
    Couple disproportionné mais j’en ai cure, c’est la petite à qui je porte mon intérêt.
    
    • Vous vous dirigiez à l’opposé du musée, j’habite à côté et je passe devant, voulez-vous que je vous conduise.
    
    Je vois la jeune femme parler à celui que je pense être son mari dans sa langue.
    
    • Fujiko, mon mari est d’accord, ça fait deux fois que je me perds, excusez, vous parlez anglais, c’est la seule langue qu’il parle avec notre langue.
    
    • Yes, nos, rien de plus, vous savez, j’ai quitté l’école à seize ans et j’ai vingt-deux ans, tout ça est loin.
    
    Mais vous vous parlez parfaitement le français, avez-vous été à l’école chez nous ?
    
    • Non, à Tokyo, je travaille comme interprète pour une grande entreprise vendant des voitures à travers le monde.
    
    Fujiko est ingénieur et il dirige une centrale nucléaire près de la capitale.
    
    Pour ma part, je m’appelle Kiriko je parle ...
    ... ma langue, l’anglais, le russe, l’arabe et je termine d’apprendre le mandarin.
    
    • Le Chinois, tu es vraiment très forte.
    
    Je l’ai tutoyé sans l’en rendre compte, la poupée vue de près à de petites rides au coin de ses yeux, bien caché par ses yeux bridés.
    
    • Tu m’as dit que tu avais vingt-deux ans, j’en ai trente-quatre et mon mari dix de plus, j’adore le tutoiement dans votre langue, c’est plus intime.
    
    Tout en parlant, nous sommes arrivés devant le musée Grévin, j’ai peine à la quitter, malgré que la bague qu’elle a aux doigts et son mari aussi augure de la difficulté d’aller plus loin avec elle.
    
    Son mari lui parle, elle se tourne vers moi.
    
    • Fujiko demande si tu es pressé, sinon, nous t’invitons à visiter le musée avec nous et après nous irons dîner ensemble, il voudrait aussi savoir ton nom !
    
    • Christian, je m’appelle Christian, lorsque vous m’avez abordé, je sortais de chez mon patron, malgré que je sois en vacances pour une semaine.
    
    • Tu vas à ton travail pendant tes vacances, chez nous les travailleurs sont fidèles à leur emploi, mais je vois qu’ici il en va de même.
    
    Je me garde bien de lui dire que je suis allé draguer la secrétaire, qui plus est la femme de mon patron qui est parti vers l'Allemagne pour quelques jours, mais que je me suis pris un râteau.
    
    Je devrais dire un semi-râteau, elle avait ses règles et j’ai seulement pu lui caresser la poitrine en l’embrassant.
    
    • Et, que fais-tu dans cette entreprise ?
    
    • Nous faisons des ...
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