1. Le Pt'io


    Datte: 13/03/2024, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byANDRERP95, Source: Literotica

    ... personne ne venait à cet étage si Je ne l'y avait pas invité. Même pas mes parents.
    
    Ma chambre est sous les combles. Au départ, c'était deux chambres de l'hôtel, au dernier étage. Les clients ne les prenaient jamais car il n'y a pas d'ascenseur. Mes parents ont accepté que j'en fasse mon appartement. Ils ne voulaient pas que je les quitte. Cette solution présentait des avantages pour tous. J'en ai fait une grande pièce avec tout le confort. Sauf la cuisine bien sûr.
    
    Nous sommes montés à toute vitesse. Le Pt'i essayait de garder mon rythme. Je le poussais devant moi chaque fois qu'il ralentissait. A cette heure-c1, 1l n'y a pas de clients dans l'hôtel.
    
    De toute manière, 1l y a de moins en moins de clients. Le quartier devient trop pourri. Cela ne dérange pas mon père. Il dit que dans quelque temps se seront les putes qui viendront chez nous et que cela rapportera bien plus de blé que des représentants de commerces fauchés qui détaillaient les notes de frais et discutaient le moindre prix.
    
    Je me fous royalement de ce que pensent mes parents et de l'avenir du bar ou de l'hôtel. Mes parents ne vivent que pour le boulot et surtout le fric. Je sais que malgré leur air minable, ils ont un paquet de pognons qui lui-même fait des petits. Et je sais aussi que tout cela sera un jour à moi.
    
    Je les aide de temps en temps mais c'est juste pour ne pas retourner en fac. C'est un marché entre nous, ils ne me font pas chier et j'en fais de même. Ils ont même fait insonoriser ...
    ... ma piaule pour que ma musique de dingues ne perturbe pas les clients. Tu parles. Ils n'y connaissent rien en musique. Ils vivent dans un monde de merde.
    
    J'ai ouvert, poussais le môme à l'intérieur d'une bourrade dans le dos et fermais la porte à clef. J'ai mis tout de suite de la musique, pas trop fort, et ai allumé un clop. Une pluie violente frappait le toit juste au-dessus de nos têtes.
    
    Le môme était planté au milieu de la pièce, aussi immobile qu'une statue. Il avait gardé son sac à dos sur les épaules. Un sac qui devait être bourré d'affaires de classes. Je savais que c'était un excellent élève. Qu'il avait de l'avance et qu'il était fait pour des études brillantes. Mais je savais aussi qu'il avait de sacrés problèmes personnels.
    
    Tête baissée, il contemplait l'épaisse moquette. Il connaissait déjà ma piaule pour y être venu une fois. Je ne pense vraiment pas qu'il a oublié cette visite. Il ne pouvait pas avoir oublié.
    
    Il est très mince, pâle, blond, sans un poil, les cheveux mi-longs, un semblant de moustache qui n'avait jamais connue de rasoir. Il n'y avait rien à raser d'ailleurs, sauf sa tignasse de gonzesse. Son physique était certainement un handicap pour un garçon malgré, ou à cause de sa beauté .
    
    Vue notre différence de morphologie, j'aurai pu l'assommer d'une seule main. Il ne faisait pas le poids, au sens propre et au sens figuré du terme, et il le savait. C'est un tendre et il l'avait compris à ses dépens il y a quelques semaines de cela.
    
    - Tu ...
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