Enquête bretonne 1
Datte: 10/03/2024,
Catégories:
fh,
médical,
amour,
Oral
pénétratio,
policier,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... me joindre. Il sourit.
— Pas la peine, je les ai déjà. À propos, son « copain », c’est le fils de quincailliers bien connus à Rennes, rue du Four. Pas de casier.
Je le quitte passablement marri de tout cela et décide de rejoindre Rennes au plus vite pour m’occuper de mon logement. Coup de chance, une estafette de gendarmerie part pour la « capitale » et l’on me propose de jouer au prisonnier ! Sympa. C’est donc en panier à salade que je regagne Rennes. Ils poussent la gentillesse jusqu’à me déposer à un arrêt de bus direct pour aller chez les parents du copain. Je fais sensation en descendant de l’estafette. Les gens s’écartent de moi comme si j’étais un pestiféré.
À 18 h 30, je sonne chez eux. Le père, truculent, me fait les honneurs de la maison. Ils sont ravis d’avoir des nouvelles du fiston et, après avoir laissé mes affaires dans un réduit sous les toits, j’ai droit à l’apéritif breton, une spécialité innommable dont j’ai, heureusement, oublié le nom. Après les avoir chaudement remerciés, je leur promets de passer les voir en fin de semaine.
Allez, sandwich jambon beurre et une bière pour me finir. Le plus urgent : contacter Patricia. Le troquet a le téléphone, vraiment tout baigne aujourd’hui.
La journée a été très longue, aussi je remets la lecture de Ballard à plus tard et je plonge direct dans les bras de Morphée.
*
* *
Mardi. Levé de bonne heure, comme toujours dans un environnement étranger. J’ai la journée devant moi à ne pas savoir trop ...
... quoi faire. Allons visiter Rennes. Je rejoins d’abord l’ancienne adresse du copain de Clara. Chance, une gardienne.
— Bonjour, Monsieur Lecomte, quel étage s’il vous plaît ?
— Mr Lecomte n’habite plus ici, jeune homme.
— Zut, pas de chance. Vous n’avez pas sa nouvelle adresse par hasard ?
— Non.
— Tant pis, je vais aller voir ses parents. Ils ont toujours la quincaillerie de la rue du Four ?
— Ah, vous les connaissez ? Oui, sûrement, c’est une bonne affaire. Tout ce que je sais c’est que Mr Lecomte voulait faire visiter la côte à une amie parisienne. Je crois qu’ils ont une maison du côté de Cancale.
— Merci beaucoup, madame, je vais aller voir ses parents.
Et paf ! Bingo ! Merci adjudant. Je décide de ne pas aller tout de suite chez les quincailliers, il me faut des billes et je compte sur Patricia pour m’en amener ce soir. Donc balade culturelle dans Rennes ce matin. Il y a pas mal de choses, mais très peu sont mises en valeur.
Passage à Ouest-France, on va jeter un œil sur les archives du journal. J’y reste tout l’après-midi ! Plein de cadavres dans les placards ou les bois depuis trois mois, mais quasiment tous identifiés. Deux n’ont pas de « propriétaire », mais ce sont des hommes. Ouf !
19 h. J’arrive chez Patricia. Elle habite dans un vieil immeuble, avec des escaliers dans tous les sens. En plus, c’est au 4e étage. Enfin, ça fera huit parce que je me suis trompé d’escalier. Elle m’ouvre la porte et rit en me voyant dyspnéique.
— Toi, tu t’es trompé ...