Enquête bretonne 1
Datte: 10/03/2024,
Catégories:
fh,
médical,
amour,
Oral
pénétratio,
policier,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... au moment où tout le monde me quittait. Je me suis… disons, défoulée.
— Bien, tu as vidé ton sac, mais ça ne me dit toujours pas ce que tu attends de moi, parce que tu ne m’as pas raconté tout ça sans arrière-pensée.
Elle rosit légèrement et se tortille sur sa chaise. Je sers un autre verre de vin, ça désinhibe bien. Elle bafouille un peu.
— Je… je cherchais quelqu’un de solide, fiable, qui ne me fasse pas d’entourloupe et à qui je puisse me confier. Voudrais-tu m’aider à enquêter ?
Elle est devenue pivoine. À ma connaissance, elle n’a jamais demandé d’aide à personne, elle est beaucoup trop fière pour ça. Et elle ne sait pas le faire, parce que question pommade elle en tartine un maximum.
— Merci pour les compliments, mais tu en fais un peu trop. Tu te rends compte de ce que tu me demandes ? C’est lourd, très lourd. C’est une enquête sûrement très longue, dans un milieu que je ne connais pas, en province avec des frais importants. Et puis je suis tout sauf un détective. Je n’ai pas le culot de déranger les gens, de les bousculer, de les secouer…
Les larmes se remettent à couler. Je n’ai jamais su résister à une femme qui pleure. C’est grave, docteur ? Elle se lève et titube un peu en direction de la porte. Je l’attrape et l’assois sur mes genoux, puis colle sa tête contre mon épaule.
— Ça va, calme-toi. On peut réfléchir, non ? On ne va pas laisser tomber ta sœur, et je ne vais pas te laisser tomber. Mais ça pose un certain nombre de problèmes sérieux, ...
... qu’on ne va pas résoudre en quelques minutes.
Elle enroule ses bras autour de mon cou, me sert très fort et se remet à trembler et à pleurer comme une Madeleine. Je ne sais plus quoi faire. Enfin, si, mais ce n’est peut-être pas le moment d’avoir une érection. Attendons qu’elle se calme.
— Est-ce que je peux utiliser ta salle de bains ? Je suis un peu « barbouillée » et je me sens très moche.
— Bien sûr, prends une serviette et un gant sur l’étagère.
Pendant qu’elle se rend plus présentable, je téléphone à deux copains bretons pour savoir comment démarrer là-bas. Pour eux, pas d’autres possibilités que de confier l’enquête à un Breton, sinon toutes les portes seront fermées. L’un, sympa, me propose une chambre libre pour le temps que je veux ; elle appartient à ses vieux. Je saute sur l’occasion. Anna revient dans la pièce, nettement plus « présentable » comme elle dit. Elle a cependant les joues rouges, les yeux gonflés, la bouche crispée. Mais elle s’est recoiffée et donc se sent mieux.
— Jean, je suis confuse de te mêler à tout ça, de te raconter toutes ces turpitudes. Tu dois me prendre pour une « moins que rien ». J’avais besoin de me confier, je suis complètement paumée. Déjà, le fait de tout te dire m’a beaucoup soulagée. Et ta mousse au chocolat m’a fait un bien fou ! Alors merci.
Et hop, j’ai droit à une bise. Du coup, c’est moi qui rougis. C’est dingue ce que ça leur fait, à toutes les femmes, le coup de la mousse au choc ». Je n’ai jamais vraiment ...