1. Trémolos


    Datte: 10/03/2024, Catégories: fh, jeunes, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, pénétratio, init, initiatiq, prememois, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... va, s’amuse la princesse chauve en lui tendant à nouveau ses lèvres.
    
    oooOOOooo
    
    Avant qu’il n’entre dans la chambre, le Professeur Sarkim avait prévenu :
    
    — Prudence ! On se calme, jeune homme, Françoise est fragile, elle ne doit pas trop bouger. Pas de folies, pas trop d’enthousiasme, garçon, et surtout pas d’étreintes, ni passionnées ni même légères, rapport à ses côtes. Il va te falloir, il vavous falloir à tous deux beaucoup de patience avant d’envisager des exercices… physiques conjoints. Énormément de patience !
    
    Il leur avait fallu en effet de la patience. Lorsqu’elle avait quitté l’hôpital, Françoise avait été expédiée en maison de repos, puis en centre de thalassothérapie à l’autre bout de la France. Un peu plus de sept semaines au total, un programme de remise en forme, thalasso, kiné, massages et tout le toutim organisé et offert par le très paternel professeur Sarkim !
    
    Depuis qu’elle est enfin rentrée, réparée, requinquée, Théo passe ses journées chez elle. Les tourtereaux ne se quittent plus. Les câlineries succèdent aux embrassades passionnées, les étreintes ferventes aux enlacements langoureux, les confidences romantiques aux aveux enflammés. C’est à peine s’ils trouvent le temps de manger, jamais aux heures traditionnelles, d’ailleurs. Ils sortent peu, si ce n’est pour faire un saut chez lui où Christelle les accueille avec gentillesse. Et s’ils sont sincèrement heureux de voir débarquer Alejandra et Jean-Phi au moins une fois par jour, il ne faut ...
    ... pas que ces visites s’éternisent trop malgré tout : Youpi – Ouf ! C’est qu’ils ont un sacré programme d’exercices de respirations conjuguées et d’asphyxies… asphyxiantes à tenir !
    
    Leurs étreintes restent cependant mesurées, fort chastes en tout cas. Si dans leurs embrassades passionnées, Théo laisse remonter une main aventureuse sur son flanc, avant même que la patte-croche n’oblique vers la poitrine, Françoise, d’un minuscule mouvement d’épaules ou par une légère dérobade du torse lui signifie les limites à ne pas franchir. Ce n’est pas que la jeune fille soit prude au-delà de la raison, ni qu’elle refuse catégoriquement de se livrer –, elle se reconnaît être chaude comme la braise, submergée de désir –, mais ces reculades sont quasi involontaires, réactions de défenses automatiques de son corps.
    
    Théo n’insiste jamais dans ces cas-là. Aussi frustré qu’il soit, il connaît les traumatismes de sa délicieuse amie. Entre les moqueries imbéciles d’un goujat idiot et surtout, l’agression au minium, il comprend le complexe de sa douce au sujet de ses seins minimums, il sait que le moindre faux pas sur ce terrain miné pourrait atomiser la confiance qu’elle a en lui. Théo donc ronge son frein, Théo calme ses ardeurs et remballe sagement ses munitions dans la soute ! Patience, avait dit le Professeur, elle est fragile ! Alors donc, Théo… patiente !
    
    Hier, lorsque Françoise lui avait demandé de ne pas rentrer chez lui, Théo avait cru que l’heure du grand soir avait sonné, mais ...
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