Réveillon au golf
Datte: 07/03/2024,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
forêt,
campagne,
hotel,
fête,
douche,
amour,
BDSM / Fétichisme
caresses,
pénétratio,
fsodo,
historique,
Auteur: Diable Mouret, Source: Revebebe
... que la cabine de douche est remisée, presque à la sauvette, dans un coin.
En ressortant de la chambre, nous retrouvons ma factrice, accompagnée d’un jeune athlète aux yeux rêveurs et à la barbe fleurie : ils coucheront dans la chambre voisine. Nous nous saluons amicalement, voire affectueusement.
Le repas est à la hauteur des promesses, tout en étant très respectueux de l’environnement. Les écrevisses américaines sont considérées comme une espèce invasive, quoique très comestibles : nous en dégustons donc à satiété avec la satisfaction morale de lutter contre leur prolifération. Quant au sanglier, il est devenu tellement abondant qu’il est désormais classé comme espèce nuisible : la daube de sanglier servie généreusement est ainsi une façon délicieuse de sauvegarder l’agriculture locale. Béalaure est épatée par la variété des légumes servis avec la daube : pommes de terre bleues de Borée, panais, topinambours, radis d’hiver et, bien entendu, châtaignes de plusieurs variétés différentes.
La musique est assez variée pour que tous les âges y retrouvent leur jeunesse et personne n’est là pour commenter les exploits chorégraphiques des autres. Au moment des slows, on entend même le grand Léo Ferré chanter son inimitable « C’est extra ».
Le compagnon de ma factrice est un jeune cueilleur de plantes sauvages qui vend une bonne partie de sa récolte lors de la célèbre foire des violettes à Sainte-Eulalie, sur le plateau, au pied du mont Gerbier-de-Jonc. Sa conversation ...
... avec Béalaure est intense, émaillée de noms latins de plantes médicinales. Béalaure se renseigne sur les produits locaux, sur les teneurs en principes actifs, sur les dates de disponibilité des récoltes. De temps à autre, elle me demande mon avis sur la façon dont on pourrait extraire les principes actifs de telle ou telle espèce. Ces deux-là ont l’immense bonheur de gagner leur vie en vivant leur passion : chance extraordinaire dans notre société moderne.
Je croise aussi mon voisin qui est au bar, en conversation apparemment très amicale avec un jeune homme endimanché comme un employé de bureau. Ils me demandent si je connais un peu la Crête et quels sont les jolis coins à visiter en deux semaines.
On arrive ainsi en douceur aux douze coups de minuit. Tout le monde s’embrasse sous le gui qu’un arboriculteur local a fourni en abondance.
Mon voisin et son ami prennent la route pour rentrer sur Aubenas qui n’est pas bien loin. Devant nous, ils ne craignent pas de s’enlacer tendrement.
Ma factrice, son botaniste, Béalaure et moi montons l’escalier des chambres en laissant galamment, ces dames passer en premier. Elles nous font remarquer que ce geste de fausse courtoisie est probablement motivé par le simple désir de regarder leurs fesses pendant l’ascension des marches. Et comme nous protestons de la pureté de nos intentions, elles retroussent leurs jupes en montant pour nous faire admirer leurs petites culottes qui sont du genre minimaliste.
Nous arrivons alors au ...