1. Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale (34) : « la vie inimitable »


    Datte: 04/03/2024, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... généreuse pour assurer la meilleure éducation à sa fille. Cela prouve aussi que Mancius a aussi accepté la proposition de Titus dans un intérêt financier évident.
    
    Après être passée devant le préteur, l'adoptée prend le statut de son adoptant : c’est ainsi que Domitia, issue d’une patricienne, devient plébéienne. L'adoptée prend le patronyme de l'adoptant mais son nom indique sa filiation originelle : l'adoption était ainsi rendue publique, et on n'exigeait pas de l'adopté qu'il rompe les liens avec sa famille d'origine. Domitia devient Curtilia Mancia Domitia. Elle vit désormais chez Mancius.
    
    Titus, quand il est à Rome, rend régulièrement visite à Domitia, ses parents adoptifs l’élevant dans le culte de Titus Flavius Vespasianus. L’enfant, en grandissant, finit par adorer celui qui pour l’instant est avocat, puis sera bientôt général et César. Sans l’avoir reconnu et en faisant assumer sa paternité par son ami Mancius, Titus se comporte en tout point comme un père pour Domitia. Celle-ci se montre par contre très distante quand Tullia lui rend visite.
    
    ***
    
    Vespasien avait mis en garde Titus par rapport à ses frasques et tout particulièrement sur sa liaison avec Tullia, connue pour sa réputation sulfureuse. Rome a beau être une ville immense, des rencontres sont possibles. Titus ne se prive pas de se promener sur le forum au bras de Tullia, fier d’exhiber sa conquête.
    
    Ce jour de l’automne 63, un homme interpelle Titus, en l’appelant « mon cher collègue ». Tullia ...
    ... devient pâle car elle l’a reconnu : c’est Quintilien, avocat et rhéteur, originaire d’Espagne et connaissance de Fausta. Quintilien a été l’avocat de Tullia lors du procès qui suivit le scandale de la Bona Dea (voir 27 : les amants de Baïes). Titus salue son confrère :
    
    • Marcus Fabius, je te croyais en Hispanie, auprès du proconsul Servius Sulpicius Galba.
    
    • Oui, je suis rhéteur auprès de Galba depuis deux ans. Il a souhaité que je l’accompagne, étant né en Tarraconaise, à Calagurris Nassica. En plus de mes fonctions de rhéteur auprès du gouverneur, Je suis avocat et professeur d’éloquence. Galba m’a envoyé à Rome présenter des rapports à César. Je vois Titus que tu es très bien accompagné. Avé, Tullia !
    
    • Vous vous connaissez ?
    
    • Il y a plus de sept ans, sur les conseils de mon amie Fausta, Quintilien fut mon avocat. Il m’a défendu avec efficacité lors du scandale de la Bona Déa. Avé, Marcus Fabius !
    
    • Je peux même dire que j’ai sauvé sa jolie tête que demandait mon collègue, Decimus Atilius Opilius. Il est vrai que Sénèque et Agrippine m’ont aidé et que César a pris la bonne décision en l’épargnant.
    
    • Sans toi, mon ami, je ne l’aurais pas connu et elle ne serait pas aujourd’hui ma femelle, dit Titus en posant ostensiblement sa main sur les fesses de Tullia.
    
    Tullia baisse les yeux, honteuse d’être traitée ainsi devant son ancien avocat. Mais elle ne refuse rien à Titus, il suffit qu’il pose la main sur elle pour que toute volonté l’abandonne.
    
    • Je vois ...
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