1. Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale (34) : « la vie inimitable »


    Datte: 04/03/2024, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... envers Tullia, toujours féconde. Titus ne veut pas d’autre enfant avec Tullia d’autant que, devenant candauliste, il doute de la paternité des enfants que porte la jeune femme. Celle-ci, comme elle l’a déjà fait dans le passé, fait appel à des médecins qui appliquent les préceptes de Celsus Cornelius Aulus. Né vers -25 et mort vers 50, surnommé le Cicéron de la médecine, Celse, dans un des chapitres de son Traité de la médecine (De arte medica) donne de nombreux conseils en matière d’obstétrique, de contraception et d’avortement. En clair, Tullia, comme d’autres matrones de son temps, a recours à l’avortement. Avec les risques que cela représente pour sa vie.
    
    Arrecina, l’épouse de Titus, meurt de maladie, début 63, sans avoir donné d’enfants à Titus. Tullia ne se fait pas d’illusions. Ce veuvage ne saurait déboucher sur un mariage avec elle : Vespasien ne le veut pas davantage qu’il y a six ans et Titus ne l’envisage même pas.
    
    Il va donc faire un nouveau mariage arrangé, cette fois avec Marcia Furnilla. Furnilla vient d’une famille noble et distinguée, la gens Marcii. Elle est la fille du sénateur Quintus Marcius Barea Sura, consul en 52 et ami de Vespasien. Sa sœur Marcia a épousé Marcus Ulpius Traianus, un autre ami de Vespasien. Leur fils sera l’empereur Trajan.
    
    Furnilla et sa famille sont très influents. Titus, auréolé de sa gloire de tribun militaire et qui devient un avocat réputé, a fait cette fois un très beau mariage. Vespasien, qui a appris que Titus revoit ...
    ... « cette putain de Tullia », a en vain incité son fils à être un peu plus discret avec sa maîtresse.
    
    C’est à l’occasion de son second mariage que Titus avance une solution pour Domitia, afin d’assurer l’avenir de sa fille naturelle, qu’il ne peut reconnaitre. Il propose à Tullia que Domitia soit adoptée par un de ses amis, un riche plébéien, Curtilius Mancius, dont l’épouse est stérile.
    
    Pour Tullia c’est un véritable déchirement. Son père Marcus l’avait déjà séparé de son fils Caius. Sa fille ainée, Tertullia a été élevée par Lucia et Parsam et elle est devenue très proche de Julia, la nièce de Fausta. Comme beaucoup des matrones des familles patriciennes, Tullia n’a guère la fibre maternelle. Elle sait aussi que, malgré sa fortune, l’avenir de Domitia, enfant naturelle, sans père, est sombre.
    
    Tullia, après avoir longuement hésité, finit par se ranger à la proposition de Titus. Domitia, à six ans, a l’âge de comprendre. L’enfant vit douloureusement, non la séparation avec une mère peu présente, mais son éloignement du couple qui l’a élevée et qu’elle adore, Lucia et Parsam. A Rome, les enfants n’ont hélas pas voix au chapitre.
    
    L’affaire sera réglée par un passage devant le préteur, par lequel Tullia transfère son autorité à l'adoptant, futur pater familias, grâce à la procédure de la « iundicatio filii, » utilisée normalement pour revendiquer un enfant comme sien. Une somme d'argent est d’habitude échangée entre les parties. Dans ce cas, c’est Tullia qui se montre ...
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