Chapitre VI – Sur les toits
Datte: 03/03/2024,
Catégories:
fh,
ff,
délire,
Humour
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Iovan, Source: Revebebe
... l’affection que mutuellement elles se portaient, elles se regardaient en chiens de faïence.
Claudia et Faust s’étaient éloignés et mis à l’écart du groupe… je les cherchai. Au détour d’une corniche, cachés par un pan de mur, je les aperçus dans une posture sans équivoque ; Claudia dévoilait sa magnifique croupe, sa robe légère retroussée sur ses reins, pendant que Faust, le pantalon sur les chevilles, haussé sur la pointe des pieds, besognait d’importance la belle fraîchement veuve, lui prodiguant de solides coups de reins consolateurs qui lui arrachaient râles et gémissements, dont la sincérité ne faisait aucun doute… Je me retirai discrètement et rejoignis ma belle Carla, que je trouvai assise sur un rebord de cheminée, une expression chagrine et boudeuse sur son beau visage. Je caressai ses cheveux.
— Tu es là… !
Elle appuya sa tête contre ma cuisse, avec un long soupir.
— Ma belle chérie, ne sois pas inquiète… je t’assure que tout va bien, on va s’en sortir.
Elle eut son joli sourire… un rien forcé.
Je m’approchai du cadre. Une balle miaula, suivie d’un claquement. Ils n’avaient pas bougé ! Ils nous guettaient, là ! Carla me regarda, haussant les sourcils avec une petite moue découragée… charmante.
Avisant Béatrice et Honey, je marquai une surprise, et m’approchant de ma Carla, lui chuchotai, amusé :
— Mais, dis-moi, ma belle… Que se passe-t-il avec nos deux sœurs ennemies… ? C’est l’entente cordiale… J’ai loupé un épisode, non ?
Et ma belle ...
... Carla de me raconter comment Honey était parvenue, usant de son charme et de sa finesse, à faire tomber dans ses rets la belle aristocrate.
Béatrice, montrant des côtés bien plus fragiles qu’on aurait pu le supposer et que cette situation incongrue passablement anxiogène révélait, avait eu un gros coup de blues et s’était mise à pleurer chaudement, après avoir brusquement éclaté en sanglots. Honey qui au début la considérait, amusée et quelque peu ironique, vit très vite le parti qu’elle pouvait tirer de cet aveu de fragilité. S’étant approchée de Béa, elle lui avait parlé avec douceur, et lui prodiguant paroles et encouragements rassurants, lui prit la main qu’elle caressa avec douceur. Béatrice se calma, et regardant Honey à travers ses larmes, lui balbutia des remerciements qui semblaient sincères.
La jolie Honey, rouée, s’approchant, alors, de la belle aristocrate éplorée, embrassa doucement son front, ses yeux, séchant ses larmes de ses baisers, laissant Béa le souffle coupé. Elle posa ensuite un long baiser sur sa bouche qui laissa la belle interdite. Honey se redressa, fixant longuement sa proie dont le regard vacillait. Alors, comme d’un fruit mûr, elle s’empara de la bouche offerte, Béa appelant le doux baiser, vaincue.
Carla me conta que Béatrice s’était remise à pleurer, assurant à son amante qu’il s’agissait, cette fois, de larmes de bonheur.
Elles étaient maintenant aux bras l’une de l’autre, se prodiguant baisers et caresses, et le spectacle de ces deux ...