Un examen très particulier - Histoires de Sexe

Un examen très particulier

... vous inquiète.
— Je ne suis pas inquiète. Je parlais de nous deux uniquement. Tu as vu mes pieds nus et mes fesses. Bon… Moi je sais que tu étais excité. C’est plutôt agréable, non ? Un bon moment, et ce sera un souvenir sympa pour nous deux, mais pour l’instant, on oublie tout ça et on attend tranquillement l’heure de ta libération.

L’idée que le sourire de Madame Lassalle devenait tout aussi excitant que ses fesses effleura le jeune homme.

— Ouais ben, vous m’avez quand même bien fait bander. Ça ne va pas être facile à oublier, ça ! Et du coup, j’ai pas vraiment envie d’être libéré moi…

Ludovic avait lâché un petit rire, mais la surveillante l’observait sans paraître amusée de son petit aveu.

— Tu bandais vraiment ?
— Ben oui. Ce n’est jamais arrivé comme ça en plus.
— Je croyais que tu n’avais jamais assisté à une exhibition ?
— C’est vrai, madame. Une fois une fille en cam et c’est tout. Jamais en vrai. Mais c’est surtout que je me suis trouvé con de bander en regardant vos pieds. D’habitude, il m’en faut beaucoup plus pour être dur comme ça…

La lourde poitrine de la surveillante se gonfla sous une inspiration profonde et Delphine croisa ses bras sur ses seins comme pour les cacher.

— Je vais être franche, Ludovic. Je me suis surprise à aimer te montrer mes pieds. J’ai trouvé excitant que tu me regardes. Je t’assure que je n’ai jamais fait ça moi non plus. Mais j’aurai eu besoin de savoir ce que tu penses vraiment de tout ça, pour ne pas être mal à ...

... l’aise. Tu comprends ?

Ludovic éprouvait une certaine nervosité. Il savait qu’il n’y avait aucun piège possible. Dans tous les cas, si quelqu’un découvrait leur petit manège, ce serait la surveillante qui en subirait les conséquences. Surtout qu’elle n’était plus une gamine et devait être capable de s’assumer dans son rôle de surveillance. Donc, il était clair que cette femme avait tout autant que lui, envie d’un peu d’excitation. Peut-être même avait-elle envie de beaucoup plus ?

— Je peux être direct, Madame ?
— Oui.
— Ce que je pense, ben, c’est très simple. Si j’étais un gamin, je dirais que j’aimerais bien vous voir à poil.
— Mais tu n’es plus un gamin.
— Non. Alors je dirais que j’ai très envie de vous voir nue. Mais j’aimerais aller plus loin. Vous voyez ce que je veux dire ?
— Explique-toi.
— Genre baise. Enfin, si vous voulez ?
— Non.

Delphine Lassalle avait lâché le mot sans même hausser le ton. Aucune colère, pas de vexation et aucune exaspération. C’était un simple non. Un simple refus.

— OK. Mais vous, alors ? Vous voudriez quoi, vous ? Vous avez envie de quelque chose vous aussi. Enfin… Non ?

La surveillante pinça ses lèvres pleines sans réussir à leur enlever leur plénitude et respira profondément. Un long instant, elle ne dit rien, ses yeux sombres fixant la porte de la pièce.

— On pourrait… Tu me dirais ce que tu veux voir et je te le montrerai…

Delphine Lassalle expira lourdement, comme soulagée d’un grand poids.

— Tu trouverais ...