1. Escapade forestière


    Datte: 25/02/2024, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: descollages, Source: Hds

    Un matin de septembre, le soleil pénétrait à peine la brume épaisse en forêt de Chambord. Sur le chemin, rendu boueux par les dernières pluies, un 4x4 s'avançait péniblement évitant les ornières.
    
    Chahutée par les bosses du parcours, Bérengère du Plessis, sentit monter peu à peu le regret d'être venue au fin fond de ce bois perdu. Madame avait été poussée par son mari Gonzague, qui lui avait promis un spectacle immanquable, il avait réussi à la faire céder, malgré son fort caractère.
    
    La baronne, une femme élégante au demeurant, portait pour l'occasion un long manteau en fausse fourrure. Chaussée de petits escarpins rouges à petits talons, autant dire que la tenue n'était pas vraiment adéquate.
    
    Si quelqu'un l'avait trouvée seule, là au milieu des arbres, on l'aurait sûrement prise pour une pute attendant un client. Mais les hommes qui l'accompagnaient n'avaient fait aucune réflexion à ce sujet, évitant de donner leur avis par respect pour Madame.
    
    Au bout d'un petit quart d'heure, chacun aperçut la cabane biscornue en bois couverte d'une tôle ondulée. Une petite cheminée noire indiquait qu'on pouvait s'y chauffer. Madame du Plessis, un peu frileuse de nature, fut presque rassurée par cette petite note de confort.
    
    Les portes arrières du land rover claquèrent violemment. Deux hommes s'empressèrent de rentrer dans l'abri sans dire un mot. Le chauffeur, quant à lui pris la peine d'ouvrir à Madame de Plessis. Cet homme bourru de nature, n'était autre que le ...
    ... garde-chasse des lieux. Rondouillard, l’œil luisant, ce vieux vicieux n'avait pas oublié les bonnes manières pour autant.
    
    – Venez Madame, je vais vous aider.
    
    Sa grosse main caleuse saisit fermement les doigts gantés de dentelle noire. Derrière ses lunettes épaisses, ce sexagénaire ne manqua pas d'admirer la baronne, parcouru par un frisson lubrique. Autant dire que les images qui défilèrent dans son esprit à cet instant étaient dignes du plus abominable des films cochons pour adultes avertis.
    
    Opinant légèrement la tête, Madame remercia cet élan de galanterie. Mais arrivée sur le sol, elle crut subitement se tordre la cheville. Roger Berthoux la rattrapa in extremis tenant l'avant-bras de la bourgeoise hébétée.
    
    – Oh merci, pour un peu j'allais choir comme une idiote. dit-elle essoufflée.
    
    – Ce n'est rien, je vais vous accompagner jusqu'à la cabane voulez-vous ? proposa le garde-chasse, profitant pour mater au passage la poitrine haletante désormais visible.
    
    Claudiquant tant bien que mal, ils parvinrent tous les deux à l'entrée de la cabane. Les deux autres avaient déjà commencé à allumer le feu, une cafetière en émail remplie à ras bord commençait doucement à bouillir.
    
    – Ah Madame la Baronne, on vous croyait perdu, installez-vous, je vais vous débarrasser de votre manteau ! dit Francis Latimier, le garde-forestier.
    
    Le barbu d'une cinquantaine d'années, passa derrière elle sans lui demander son avis et ôta la fourrure épaisse des épaules fines de la bourgeoise qui ...
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