La perversion d'Ophélia
Datte: 22/02/2024,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: descollages, Source: Hds
... une petite couverture polaire sous le siège si tu veux... proposa-t-il, pris d'affection pour cette petite cochonne qu'il rêvait de baiser dans toutes les positions.
À peine 10 minutes plus tard, la voilà endormie comme un ange, la tête collée contre la vitre. Dehors, le ciel sans lune, brillait de plusieurs étoiles perdues dans l'immensité, propice à la rêverie.
Désormais seul, le chauffeur en profita pour envoyer discrètement un texto à un vieil ami célibataire qui habitait dans les environs de Bayonne.
"Salut Damien, nous faisons halte à l'air de repos de Saubion, arrivée prévue à 22 h 30, viens avec tes deux amis habituels, j'espère que tu auras le temps de les prévenir (il te reste vingt minutes, désolé)... j'ai juste à côté de moi une petite nympho qui s'ignore. On va bien se marrer. À plus ! J.P."
Pour ce chef comptable d'une entreprise pharmaceutique, rien de plus simple que d'organiser une petite "sauterie" en pleine nature. Le lieu, bien connu dans la région, attire souvent des voyeurs occasionnels, sans compter certains chauffeurs routiers qui ont parfois besoin de se détendre. La soirée promettait d'être longue.
Mais, hélas... c'était sans compter un petit problème à régler. Christine Rappier, 54 ans, architecte d'intérieur. Sa deuxième femme. Souvent très pointilleuse sur les horaires, surtout quand il s'agissait de l'attendre pour manger. Cette fois, il fallait jouer serrer.
– Allô ma chérie, je vais au moins avoir une heure de retard, un ...
... accident sur l'autoroute, rien de grave... ça ne paraîtra pas dans les journaux... mais bon, tu sais ce que c'est... dit-il la voix faussement tragique.
– Oh mon Dieu encore, ça fait trois fois ce mois-ci ! Oh, tu me fais peur, sois prudent mon poussin... J'ai commencé le souper devant la télé. Tu trouveras du poulet froid dans le frigo, je serai sûrement couchée quand tu arriveras, j'ai eu une journée d'enfer... surtout prend ton temps. Je t'embrasse.
Parfois, les événements se présentaient mieux que prévu. D'habitude sa femme l'aurait incendié gentiment. Autant en profiter pour une fois.
Le conducteur, un peu fatigué, se frotta un peu ses yeux, il était temps de faire une pause. Ça tombait bien, l'aire de repos n'était plus qu'à 5 kilomètres.
Devant un poids-lourd hollandais, éclairé comme un sapin de Noël, commençait à ralentir, et mit son clignotant vers la droite. Encore un qui avait vraiment besoin de sommeil.
Prudemment, Jean-Pierre s'engouffra sur une petite portion goudronnée un peu en retrait, masqué par des pins parasols typiques du pays landais. Il coupa le moteur. Ophélia se réveilla et sortit de sa douce torpeur, la bouche pâteuse, les yeux embrumés.
– On est arrivée à Bayonne ? Demanda-t-elle, sur un ton un peu paniqué.
– Pas encore... j'ai besoin de prendre un peu l'air, mes jambes me font terriblement mal. Reste dans la voiture en attendant si tu veux, j'en ai pour cinq minutes.
– D'accord.
Jean-Pierre flanqua la portière, pour se ...