L'atelier
Datte: 10/07/2019,
Catégories:
ff,
Inceste / Tabou
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
ecriv_f,
Auteur: Bluerain, Source: Revebebe
Je me réveillai en sueur, dans le chalet. Un coup d’œil à ma montre, quatre heures du matin. Totalement désorientée, incapable de dire si la scène précédente avait eu lieu ou pas, si nous étions samedi ou dimanche… J’entendis frapper à la porte.
— Sophie.
C’était la voix de Sandrine.
— C’est l’heure de se mettre en route.
Je gargouillai un « j’arrive » étrange, comprenant que j’avais rêvé. La montagne, le soleil, les caresses… Ça semblait si réel !
Tant bien que mal, j’émergeai, en tenue de randonnée, rejoignant ma cousine à la table du petit déjeuner. Sandrine nota mon air patraque, me demandant si tout allait bien.
— Pas de problème, répondis-je, on y va quand tu veux.
Toute la journée, en marchant, je guettai un moment, un endroit, un signe de sa part. Rien. Après mon rêve, je n’osai même pas évoquer le cas Élodie avec elle. Quand vint le moment de redescendre, j’en avais presque les larmes aux yeux, tant j’aurais aimé que tout cela soit vrai. Mais non, toujours pas de signe, de frôlement, de murmure, d’incident intentionnel…
Dans la voiture, sur la route du retour vers la ville, je ne décochai pas un mot, simulant une fatigue extrême. Sandrine conduisait avec application, et me laissa devant ma porte.
— Bonne nuit, Sophie, dit-elle. Repose-toi, tu as l’air d’en avoir besoin…
Je claquai la porte de la voiture et entrai dans mon appartement. Pas de message sur le répondeur. Je m’affalai dans mon canapé, ne sachant plus trop que faire ni que ...
... penser.
Un déclic, une idée ? Je me levai d’un bond, direction la douche. Très rapide. De quoi me changer, et voilà. Il fallait absolument que je parle à Sandrine. Pas au téléphone, non, face à face. Je pris mon sac, mes clés, fermai derrière moi et partis à grandes enjambées chez elle – à un kilomètre de là.
À peine un quart d’heure plus tard, j’arrivais au dernier carrefour quand je stoppai net : sur le trottoir d’en face, derrière ses lunettes noires, c’était elle. Élodie. Est-ce que, par le plus grand des hasards, elle… ? Je décidai d’en avoir le cœur net. Comme dans un film, je me mis à la suivre à distance. Elle s’arrêta pile devant la porte cochère de l’immeuble de Sandrine, sonna, murmura quelque chose à l’interphone. La porte s’ouvrit, puis se referma derrière elle.
J’avais, depuis le début de nos études, le double de la clé de chez Sandrine. Une précaution mutuelle décidée ensemble, elle-même ayant mes clés. J’hésitai : avais-je le droit d’entrer comme ça, sans prévenir, alors que rien de grave ne s’était produit ? J’hésitai, mais seulement une seconde. J’attrapai la clé au fond de mon sac, composai le code sur le clavier près de la porte. Celle-ci s’ouvrit à nouveau. Le cœur battant, j’entrai et attaquai la montée des escaliers.
L’appartement de ma cousine occupait tout le dernier étage, faisant le tour de la cage d’escalier. Artiste à ses heures, elle l’avait choisi en raison du puits de jour créé sur le plafond, et de la baie vitrée faisant office de mur ...