1. Les bons comptes font les bons amis...


    Datte: 18/02/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alainylon, Source: Hds

    LES BONS COMPTES FONT LES BONS AMIS… Une fois n’était pas coutume pour esprit d’économie Patrice m’avait demandé s’il m’était possible que je lui installe une pal au plafond et des appliques sur les murs de son salon.
    
    Cela m’avait pris deux jours, et pour s’acquitter Patrice m’avait demandé de passer un soir. Nous étions en train de prendre une bière au salon, devant le travail accompli, quand on entendit les talons de sa femme Chloé claquer dans le couloir.
    
    - À ce que je vois c’est enfin poser depuis le temps ! Fit-elle de son air pincé.
    
    - Il faut mieux tard que jamais ! Répondait-il.
    
    - Bonsoir Chloé ! Fis-je.
    
    - Je te sers une coupe ? Lâcha le mari.
    
    - Je ne dis pas non, et s’installa sur le canapé.
    
    Une fois confortablement placée, elle daigna parler, participant ainsi à notre conversation. Elle avait légèrement décroisé ses jambes et je distinguais sans gêne, la chair blanche des cuisses en haut des bas gris perle, et tout au fond de la fourche, la lueur claire d’une culotte satinée. Faisait-elle cela inconsciemment ou était-ce une ruse perfide pour me troubler ? Pensais-je.
    
    La discussion allait bon train. Patrice nous abandonna le champagne pour se servir du whisky.
    
    - Tu vas encore te bourrer la gueule ! Fit-elle dans un souffle, le rouge aux joues.
    
    La tension était à son maximum. Sans parler de mon sexe qui était en érection continue depuis un bon moment, troublé par le charme sidérant des cuisses de Chloé.
    
    Puis vint l’instant de ce faire ...
    ... payer.
    
    - Tu me dois deux mille francs, Patrice !
    
    - Tu plaisantes j’espère ! Lâcha-t-elle.
    
    - Bien sûr que non !
    
    - Tu sais, il a raison Chérie, renchérit Patrice tristement en posant la main sur la cuisse de sa femme.
    
    - Tu acceptes les chèques ? Siffla-t-elle.
    
    - Je préfère le liquide. Renchéris-je - Je te ramène cela demain. Répliqua Patrice.
    
    - J’ai peut-être une petite idée qui pourrait tout arranger, si ta femme est d’accord ?
    
    - Et c’est quoi ton idée ? Laissa tomber Patrice.
    
    Prenant mon courage à deux mains, je m’entendais dire : - Si elle me fait une pipe, on efface tout !
    
    Naturellement Patrice prit la mouche.
    
    - Mais tu sais que tu parles de ma femme, enfoiré, tu es cinglé ou quoi ?
    
    - Ok, Ok, je n’ai rien dit, c’était une connerie je le reconnais ! Alors je veux être payé sur le champ, deux mille francs !
    
    Patrice regardait sa moitié. Il avait sa mine de chien battu. Pour sa part elle semblait sur une autre planète, enfoncée sur le canapé. Le silence était lourd. Sa bouche était immense, ourlée de lèvres épaisses, admirablement dessinées. Elle se contentait de me dévisager avec une insolence qui me coupa le souffle. Je devinais ce qu’elle pensait, il me suffisait de le lire au fond de ses yeux. Des yeux très grands, eux aussi, si bombés et si bleus.
    
    - Bon, je te fais une pipe, se décidait-elle, et nous te devons plus rien !
    
    - Mais Chloé, tu n’y penses pas ? S’offusquait l’époux.
    
    - Tu as mieux ? Lui balançait-elle Pris par une ...
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