1. Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale : (37) « Terreur et exil »


    Datte: 07/02/2024, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... empereur.
    
    Epicharis fait tout son possible pour stimuler les conspirateurs afin qu'ils mettent leur plan à exécution. C’est elle qui a convaincu son ancien amant, le poète Lucain, de se joindre à la conjuration. Cependant, devant les hésitations et la lenteur des conjurés à passer à l'acte, elle se lasse et décide de tenter de convaincre les marins de la flotte de Misène en Campanie de rallier la cause. Pour ce faire, elle va séduire plusieurs officiers, dont le chiliarque Volusius Proculus.
    
    Le complot avortera du fait de trahisons. L’ancienne confidente de Messaline, Sylvia, devenue servante de Tullia, va, comme l’année précédente, poursuivre son travail de délation auprès d’Epaphrodite, l’affranchi de Néron. Depuis des mois, Sylvia surveille les faits et gestes d’Epicharis. Mis en demeure, Proculus informe Néron de sa conversation avec Epicharis. Epicharis est convoquée devant l'empereur, qui se trouve alors à Baïes. Comme elle n'avait mentionné aucun nom et que la conversation avec Proculus n'avait pas eu de témoin, Épicharis réussit aisément à réfuter l'accusation, mais demeure toutefois en détention.
    
    C’est alors qu’un des conjurés, le sénateur Flavius Scaevinius, est dénoncé par son affranchi, qui accuse aussi le chevalier Antonius Natalis. Ils sont interrogés séparément. Menacés de torture, ils livrent de nombreux noms, dont celui de Pison, de Sénèque, de Lucain, de Lateranus, d’Epicharis.
    
    Néron se rappelle le complot dont fut victime son oncle Caligula ...
    ... en 41. Il a peur et va devenir féroce. Rome va désormais vivre sous le régime de la dénonciation et de la terreur. La répression sera sanglante, à Rome et en province, notamment à Baïes. Partout de longues files de prisonniers sont chargés de chaines. Des hommes, des femmes et même des enfants sont arrêtés et entassés avant d’être sommairement exécutés. Tout devient prétexte à condamnation : le seul fait d’avoir échangé un sourire avec un conjuré, les hasards d’une conversation ou d’une rencontre, la participation à un banquet ou un spectacle. Des délateurs, comme le monstrueux savetier Vatinius, l’avocat Agathon, les sénateurs Eprius Marcellus et Marcus Aquilius Regulus, s’en donnent à cœur joie pour dénoncer les complices supposés. Des innocents sont exécutés, comme le consul Vestinius.
    
    Ceux qui sont épargnés se prosternent aux pieds du prince, lui couvrent les mains de baisers et rendent grâce aux dieux de l’avoir sauvé de la mort. Parmi ceux-là, on trouve les sénateurs Publius Antius Bibulus, le mari de Julia, mais aussi l’amant de celle-ci, le gendre de Tullia, Lucius Atius Crassus et même Caius Spurius Tullius, le fils de Tullia, qui a pris la suite de son grand-père au Sénat. Tous entérinent sans discuter les listes des proscriptions dressées par Néron et son entourage.
    
    L’organisation de la répression est confiée à Tigellin et à Epaphrodite. Néron et Tigellin ordonnent des interrogatoires où la torture est systématique. En se montrant sans pitié, en abattant la ...
«1234...14»