1. Quand souffle Moby Dick


    Datte: 30/01/2024, Catégories: f, h, Collègues / Travail collection, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme ffontaine, init, Humour Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... l’espérais en lisant. Maintenant, je le sais. Oui, ça me plaît.
    
    Octave se passa les mains dans ses cheveux épais.
    
    — Imaginez dans quel état vous me mettriez… En me lisant un texte qui vous excite encore plus que le précédent. D’autant que j’en suis au fait !
    
    Pénélope sentit son ventre se tordre avec volupté. La source reprendrait vie sous peu.
    
    — Ça me plairait beaucoup, mais…
    — Mais quoi, Pénélope ! Vous allez me rendre chèvre à la fin…
    
    La jeune femme se mordit la lèvre, et ses yeux se fixèrent à la toile tendue.
    
    — Bouc, je dirais ! Plutôt bouc que chèvre, non ?
    — Je n’en ai pas honte !
    — Il ne faut pas, Octave… Mais moi… j’aurai honte de lire ce texte devant vous !
    
    Octave leva ses yeux verts au ciel et poussa un profond soupir.
    
    — Je ne vous comprends plus là… Vous étiez excitée tout à l’heure. Vous l’êtes peut-être encore. C’est tout nouveau pour moi !
    — Mais ! Pour moi aussi !
    — Je le sais ! C’est si agréable… si jouissif d’en être arrivé là, tous les deux ! Non ?
    — Ça me plaît vraiment, oui…
    — Nous en sommes arrivés à un degré d’intimité que je qualifierais… d’étonnant ! Je n’ai jamais connu cette sensation. C’est une situation terriblement excitante pour moi.
    — Tout est de ma faute. Je ne sais pas tourner ma langue dans ma bouche avant de parler…
    — C’est grâce à vous, je dirais… Alors, lisez et soyez excitée à le faire, Pénélope ! Et moi… j’y penserai jusqu’à la fin de mes jours !
    
    La jolie blonde avait le feu aux joues, et ses jambes ...
    ... se balançaient nerveusement sous la grande table.
    
    — Sans que nous nous touchions…
    — Oh, vous toucher… ce serait un rêve… Mais notre jeu est déjà un ravissement, non ?
    — Oui… Enfin… Oui, c’est sympathique…
    
    Octave refréna son enthousiasme et décida de ne pas insister. C’était préférable. La jeune femme semblait perdue, et subitement plongée dans ses pensées. Il reprit sa place assise et croisa ses jambes, maintenant embarrassé par son érection qui perdurait. Un autre silence était né, sans que le libraire puisse en déterminer la durée, puis la voix douce de Pénélope l’avait rompu.
    
    — Vous êtes déçu ?
    
    Groseille sourit sans regarder Pénélope.
    
    — Non Pénélope… pas du tout !
    — Vous mentez, là ! Je croyais que vous ne me mentiriez pas ?
    
    Octave se décida à regarder son employée.
    
    — D’accord, je mens, oui… Comment ne pas être déçu ? Et surtout, je ne comprends pas ! Je sens que vous avez envie de lire encore. Peut-être pas autant que moi de vous écouter, mais… alors je ne comprends pas…
    
    Le libraire observa Pénélope qui soulevait ses hanches pour descendre de son perchoir. Dans son mouvement, sa jupe avait dévoilé de charmants genoux et une cuisse adorable. Assise, la jolie blonde caressait sa tablette des doigts.
    
    — J’aurais trop honte si je finissais par jouir devant vous…
    
    Octave Groseille jeta un coup d’œil sur sa pipe, et sans même le demander à son employée, arracha presque une cigarette de son paquet. Puis, il l’alluma d’un geste nerveux sans regarder ...
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