1. Quand souffle Moby Dick


    Datte: 30/01/2024, Catégories: f, h, Collègues / Travail collection, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme ffontaine, init, Humour Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... aucun esclandre. Peut-être même qu’elle en était troublée. Et maintenant, des confidences intimes risquaient de les rendre, lui, bien plus tendu encore, et elle, bien plus troublée. Octave Groseille vivait un fantasme délicieux.
    
    — N’ayons pas peur des mots; Pénélope : je bande pour vous, alors autant ne rien nous cacher… Si vous vous en sentez le courage, bien sûr…
    
    Pénélope quitta son siège, et alla se jucher sur la table. Une habitude prise très vite. La jeune femme laissa ses jambes se balancer un moment puis, cette fois, laissa glisser son regard sur Octave. Sur une partie du corps d’Octave, plus particulièrement.
    
    — J’ai lu ce texte en plusieurs fois…
    — Il est si long ?
    
    Pénélope oublia sa pensée idiote. À savoir si ce qui poussait contre le tissu de l’entrejambe d’Octave était aussi long qu’il le paraissait et se mordit la lèvre.
    
    — Je vous ai vraiment mis dans un drôle d’état, monsieur Groseille.
    — Octave !
    — Octave…
    — Je n’ai pas besoin de vous répondre non ?
    — Non… je peux le constater… Ce récit… « Le balcon de monsieur A »… J’ai dû arrêter ma lecture pour me soulager de mon excitation… trois fois, je crois…
    — Oh ! Vous allez me rendre fou avec ce genre de confidence. Trois fois !
    — Peut-être quatre… je ne sais plus trop… Ce qui n’était jamais arrivé, croyez-le !
    — Oh Pénélope ! Je vous crois, je vous crois… Mais pourquoi ce récit et pas l’autre ?
    
    Pénélope ne semblait pas se rendre compte que ses yeux ne quittaient plus les pantalons tendus ...
    ... de son patron.
    
    — Je n’en sais rien. L’autre récit est mieux écrit et bien plus excitant d’une certaine manière. J’ai trouvé l’histoire du balcon de Juliette moins bien travaillée. Les dialogues sont farcis de mots crus, voire vulgaires et moins bien amenés… À mon avis !
    — Alors quoi ?
    — L’exhibition peut-être… Je me voyais à la place de Juliette… je crois…
    — La Juliette de la plage et du surfeur ? La même héroïne ?
    — Oui… Mais « Le balcon de monsieur A » est publié sur un autre site que le précédent. Je ne sais pas pourquoi. Cette fois, Juliette s’exhibe à un vieux voisin… sur un balcon…
    — Sur un balcon… un vieux voisin pervers ! Vous trouvez cette image excitante, vous ?
    — Oui, sur un balcon… Monsieur A, le voisin est loin d’être pervers. Pour le coup, l’auteure a bien amené la chose. Ce voisin possède un charme certain, qui agit sur Juliette.
    
    Pénélope leva les yeux vers Octave et son visage s’empourpra aussitôt.
    
    — Toujours est-il que je ne pourrais pas vous lire ce récit…
    
    Octave, sous le coup des confidences comme des émotions, en avait oublié ses pantalons transformés en toile de tente.
    
    — Pourquoi ? S’il vous excite autant ? Oserais-je vous poser une question, Pénélope ?
    
    La jeune femme exhala un soupir et hocha affirmativement la tête.
    
    — Vous saviez que vous m’excitiez ?
    — Je m’en doutais. Oui.
    — Vous avez aimé le faire ?
    — Deux questions donc…
    — Oui… Je n’ai rien d’un pingre, alors… je distribue… Vous pouvez ne pas répondre, Pénélope…
    — Je ...
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