Bodyguard - Histoires de Sexe

Bodyguard

... dépanner, avant que vous n’alliez faire les boutiques en ville avec lui, il tient à ce que vous soyez vêtue correctement.
— Mais… z’allaient encore mes fringues !
— « Z’étaient » trouées vos fringues… un peu de café, thé, chocolat, croissants ?

Oubliant momentanément sa contrariété vestimentaire, Agathe sentit son estomac glouglouter.

—Hohohat, tenta-t-elle d’articuler en mâchonnant une bouchée d’un énorme croissant.

Sur ces entre-faits, Thibault Saint-Ferrand entra, tel un cacatoès géant, mais un cacatoès en sueur.

— J’ai commandé quelques vêtements en vitesse. Mathilde, ici présente, m’a fourni vos mensurations, nous irons faire les boutiques ensemble cet après-midi, acheter quelques frusques pour les soirées, le sport, les sorties. Il faut nous faire voir, pour que la presse nous croie, et que le type qui m’en veut gobe l’hameçon.
— Ça vous arrive de dire bonjour, ou alors un :bien dormi, ma chérie ? Nous sommes fiancés, mon amour, ne l’oublie pas.

La dénommée Mathilde éclata d’un rire tonitruant.

— Tu l’as pas volée celle-là. Je ne vais pas m’ennuyer. Elle a du répondant la petite.
— Bref, préparez-vous, bougonna-t-il dans sa barbe, je vais prendre une douche.
— Ça lui fait du bien de se faire remettre en place de temps en temps. C’est un gentil garçon, mais il a tendance à choper la méga-carafe !

ØØØ

Le soir, dans une boîte hyper branchée de la ville, le couple fit une entrée remarquée.

— Arrête de gigoter, tu as une fourmilière dans le ...

... fion, marmonna TSF.
— Non, des frelons, et je vais les lâcher sur toi.

Ils n’arrêtaient pas de se lancer des piques depuis le début de l’après-midi. Il avait tenu, en amoureux transi, à accompagner sa « dulcinée » faire du shopping. Surtout que nombre de paparazzis les filaient.

Grands sourires à l’appui, ils ne cessaient de se chamailler sur le type de vêtements à porter. Il se rendit compte lors d’un essayage que la jeune femme possédait de fort jolies jambes bien musclées.

— Je ne porterai pas de mini-jupe ! Si je dois me battre, on va voir ma culotte !
— Justement, j’ai prévu l’achat de strings et même de micro-strings.
— Pas question !
— Allez, juste un ou deux… pour me faire plaisir !

Ils revinrent à lavilla du Furieux, comme la nommait Agathe, chargés comme des mulets, avec une quantité indécente de frusques. Elle n’en avait jamais eu autant de toute sa vie. Elle fit quelques concessions, acceptant quelques strings et mini-jupes, et TSF cédant sur des pantalons et des robes longues.

Des vêtements de sport et des escarpins aux talons vertigineux complétaient l’ensemble. Ils tombèrent cependant d’accord sur un point : nul besoin de soutien-gorge vu le faible gabarit mammaire de l’intéressée.

Elle dut en passer aussi par la case soins du corps/épilation/coiffeur/manucure et autres conneries. Elle admit cependant que le jeu en valait la chandelle. Elle se sentait bien mieux après ces papouilles, bien qu’elle se sentit frileuse avec sa pelouse bien ...