1. COLLECTION LE MARIN. Dee de Houston (1/5)


    Datte: 25/01/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Il y a longtemps, dès les premières aventures du marin, que je voulais mettre à l’honneur cette aventure fort mal engagée au demeurant.
    
    Mais qui devait devenir la plus fabuleuse escale de mes deux années de tour du monde sur le Victor Schœlcher l’aviso escortant le porte-hélicoptère Jeanne d’Arc.
    
    La Jeanne comme nous disions servait d’école en fin d’étude de plusieurs compagnies d’élèves officiers amenés à nous diriger dans nos diverses spécialités.
    
    À bord de nos bateaux, véritable île flottante, une grande partie des corps de métiers se retrouvant à terre.
    
    Du cuistot, au boulanger dirigé par des officiers chargés des appros, des radaristes et bien d’autres.
    
    À bord, sur le Totor, là aussi nom donné à notre aviso, je suis mécanicien sur deux des quatre moteurs diesel 12 cylindres en V de 4 000 chevaux de marque Pielstick.
    
    50 ans après, ces moteurs étaient si impressionnants que je me souviens de tous ces détails gravés dans ma mémoire.Je pourrais vous en dire plus sur les pistons et les cylindres, mais dans mon récit, seul mon propre piston vous intéresse.
    
    Dans un premier temps, nous avons fait escale à Galveston le port non loin de Houston pour démonter un radar.
    
    La Jeanne restait à Galveston, car elle était trop haute pour remonter jusqu’à Houston, un câble entre deux rives l’empêchant de passer.
    
    En démontant ce radar, nous pouvions remonter et pour une fois représenter la France.
    
    Nous devions rester à Houston du 27 mars 1969 au 2 avril de ...
    ... cette même année.
    
    Dès le premier jour, je suis descendu à terre avec Alain mon copain maître d’hôtel du commandant.
    
    J’avais cinq ans d’Anglais derrière moi et lui comme moi se débrouillait.
    
    Notre objectif, dès que nous étions en escale, c'était de boire une bonne bière bien fraîche et de trouver où planter notre queue.
    
    C’est à ce titre qu’à la sortie du port, nous sommes entrés dans un bar comme il en existe tant dans tous les ports du monde entier.
    
    Les quelques jolies métisses ou autres blanches, en tenues légères, nous promettaient moyennant quelques dollars de pouvoir tremper notre biscuit dans des chattes bien profondes.
    
    Rapidement, je trouvais chaussures à mon pied en offrant un verre à une brune aussi grande que moi ayant des seins à faire bander un eunuque.
    
    Alain aussi s’orientait vers une blanche américaine.
    
    Il nous suffisait de dire, « tu baises » et « combien », la main déjà dans mon pantalon à pont étant déjà une source de plaisir que certains disent défendu et dont à notre âge nous étions friands.
    
    Cela faisait environ une demi-heure que nous étions rentrés dans ce bar quand nous avons entendu une sirène de police et rapidement deux flics comme ils en font aux USA, de véritables armoires à glace, sont entrés et sont venus jusqu’à nous.
    
    Avant que je comprenne ce qui arrivait, je me suis senti soulevé et traîné jusqu’à la sortie ainsi qu’Alain.
    
    Dehors, ils nous ont propulsé dans l’arrière de leur voiture véritable prison, car nous étions ...
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