Simon
Datte: 11/01/2024,
Catégories:
fh,
extracon,
hotel,
Oral
pénétratio,
fsodo,
rencontre,
extraconj,
Auteur: Carla.moore, Source: Revebebe
... moi ! Je ne pourrai plus retourner au théâtre.
Nous nous faisons la bise.
— Demain soir, ton copain est encore absent, c’est ça ?
— Oui.
— Alors, je t’invite à dîner dans une petite auberge que je connais.
Je n’hésite pas une seconde :
— Oh Oui !
— Elle a des chambres. J’en réserve une ou pas ?
— Oui, Oui, Oui !
Je l’embrasse. Mon cœur explose de joie.
— Nous pourrions y passer la nuit ou juste une partie de celle-ci.
Nouveau baiser.
Cette fois-ci, c’est aussi intense que sur scène, mais ce n’est plus un baiser de théâtre.
— Je viendrai te chercher à 18 h 45. Il y a un peu de route et je veux le plus de temps possible pour nous aimer. Prépare quelques affaires pour te changer le lendemain. Nous risquons de nous rendre directement au boulot.
Je prépare un sac pour mon rechange et les affaires de toilette sur le champ. Je choisis la robe la plus sexy que j’ai, la prépare en la déposant sur le lit de la chambre d’amis. Le mercredi matin, j’appelle au boulot, je prétexte avoir de la fièvre et je prends un jour de congé. J’appelle mon esthéticienne qui me trouve un créneau en début d’après-midi. Je sors pour faire une course. Arrivée devant le centre commercial, j’envoie un texto :
Il est 18 h 30. Je suis debout, sac à la main, derrière la porte. Il faut que je me calme, encore un quart d’heure à l’attendre.
Poser le sac, prendre un verre d’eau, m’asseoir.
Je m’assois dans le canapé. Mes yeux se posent sur notre première photo avec ...
... Maxime. Je réalise ce que je m’apprête à faire. Je doute, j’ai des remords d’avance. Maxime ne mérite pas ça, même si notre amour s’est délité ! Je vais m’expliquer avec Simon, il comprendra. Je regarde la robe. À lui non plus je ne peux pas faire ça. Je suis tiraillée. Le téléphone me surprend dans ces pensées :
— Je suis en bas, garé un peu plus loin. Je t’attends.
— Je descends.
À peine rentrée dans la voiture, il pose la main sur ma jambe :
— Bonsoir.
— Bonsoir. Simon, j’ai réfléchi : on ne va pas prendre de chambre, on mange et tu me ramènes. C’est mieux comme ça ! J’espère que tu m’en veux pas.
— Ne compte pas sur moi pour te dire que je ne suis pas déçu. Mais je te l’ai toujours dit, je respecte tes décisions quant à notre relation. Nous allons passer un agréable moment à cette table et je te ramènerai.
Le long du trajet, il me raconte sa journée où les mésaventures se sont succédé. Il y mêle tant d’humour et d’autodérision que nous en rions ensemble. Il termine par le compte-rendu comique de sa fébrilité, combien il a hésité entre le slip noir et le boxer blanc. Tout le film qu’il s’est fait sur notre entrée dans la chambre, nos effeuillages respectifs, nos caresses…
Je ris et en même temps, je me sens mal. Il gare la voiture. Je veux l’embrasser. Je suis amoureuse de ce gars. Il me repousse :
— Je comprends que tu ne veuilles pas faire l’amour avec moi, je le respecte. Mais ne m’allume pas avec un baiser ou tout autre attouchement. Je ne suis pas de ...