Simon
Datte: 11/01/2024,
Catégories:
fh,
extracon,
hotel,
Oral
pénétratio,
fsodo,
rencontre,
extraconj,
Auteur: Carla.moore, Source: Revebebe
... conséquences sur nos rapports scéniques ne vont pas être négatives ? À quinze jours de la représentation !
Assis à côté de moi sur le canapé, il semble vouloir rester correct, à la « bonne » distance, celle de l’amitié.
Je me suis fait des films sur ses intentions.
Nous parlons de la séance mais aussi de l’actualité artistique. Puis la conversation dévie sur l’hypnose, ses vertus thérapeutiques mais aussi du danger de certaines arnaques, des séances « spectacle » où l’artiste se targue d’être magicien. Il en connaît un rayon. Il m’avoue qu’il l’a étudiée lors de ses années de fac, qu’il s’en est servi avec certaines femmes.
— Tu as abusé d’elles sous hypnose ? Quand elles étaient inconscientes ?
Je ne peux pas imaginer Simon avec une femme à son insu. J’en suis horrifiée.
— Pas du tout, c’est ce que je t’expliquais il y a un instant : l’hypnose permet de conscientiser les choses, non de les cacher. Pour ces femmes-là, je leur ai permis de voir ce qu’elles avaient de profondément enfoui dans leur cerveau. Quand elles m’ont donné leur corps, c’était en parfaite connaissance de cause et volontairement, je t’assure.
— Il faudrait alors que tu me fasses une séance.
Je minaude en lui disant cela mais il ne reprend pas la balle au bond.
Déception !
Il revient sur Roméo et Juliette :
— Juliette accepte ses désirs, sa passion pour Roméo… malgré sa famille et les convenances sociales, elle les assume complètement jusqu’à la mort ! Mais contrairement à ...
... toi, ce n’est qu’un personnage fictif. Pour ta part, tu connais exactement tes désirs. Tu es au clair avec toi-même. D’où l’invitation de ce soir. Tu as envie que notre relation change malgré Maxime. Tu veux que nous soyons amants. Mais tu ne l’assumes pas… autrement nous serions dans ta chambre en ce moment.
Mais toi, qu’est-ce que tu veux ?
— Mais je ne sais pas si toi tu veux !
— Bien sûr que tu le sais, tu le sais depuis ce fameux baiser sur la scène. Et tu sais aussi que j’irais pas plus loin sans que tu me le demandes.
C’est net, clair et posé mais un peu froid et distant dans le ton. Un véritable diagnostic ! Je n’aurais pas vu ça comme ça.
Nous nous taisons…
Qu’attend-il pour me prendre dans ses bras, m’embrasser ? Je lui plais, je le sais à ses regards.
Enfin, il reprend la parole :
— Je veux te faire l’amour. Ça fait longtemps que je te désire. Toucher et goûter cette peau, te découvrir entièrement, t’entendre soupirer dans ton plaisir, découvrir ton odeur corporelle que tu caches sous ton parfum floral.
Il effleure ma joue de ses doigts. Son visage est dans mon cou. Son nez derrière mon oreille, ses lèvres frôlant ma peau.
Il s’écarte soudain :
— Mais nous ne pouvons pas faire ça ici ! chez toi, chez lui, chez vous ! Ça va gâcher notre plaisir ! Notre première communion.
Oh, le salaud, me donner tant d’espoir et me rejeter sous prétexte de correction ! Il m’a devinée et me repousse même s’il enrobe ça de mots d’amour. J’ai honte de ...