1. La clef USB (4)


    Datte: 09/01/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... n’est pas pour autant que j’aurais vendu la mèche. Combien de fois faudra-t-il que je te répète que je saurai tenir ma langue ? À condition, bien évidemment, que, de ton côté, tu tiennes tes engagements. Bon, mais allez ! Je suis pas venu pour parler de ça. Tu sais ce qui me ferait plaisir, là, même que depuis deux jours j’arrête pas d’y penser, c’est de te regarder en train de tailler une petite pipe à ton amant.
    
    - Ce n’est pas…- Ton amant ? Ah, non ? T’appelles ça comment, alors ? Bon, mais allez ! Au lieu de jouer sur les mots, va donc plutôt nous mettre une vidéo où on te voit le faire.
    
    Il a voulu en connaître le numéro.
    
    - C’est la huit.
    
    Et lui a demandé de venir la regarder assise à ses côtés.
    
    - On en profitera mieux…
    
    Sur l’écran, elle s’est agenouillée devant Damien. Nue. Elle l’a lissé à travers son pantalon. A épousé, de ses doigts, la forme de sa queue. Longuement.
    
    - Eh, mais c’est que tu fais ça avec une sensualité ! Un vrai régal.
    
    Elle a ouvert son pantalon. La lui encore modelée à travers le boxer.
    
    - Prends ton temps ! Oui, prends bien ton temps ! Ce n’en sera que meilleur.
    
    Elle la lui a enfin sortie.
    
    - C’est qu’il y a un sacré beau morceau, là, dis donc ! Normal que t’aies craqué.
    
    Elle l’a décapuchonnée. Voluptueusement contemplée. Un premier baiser. Tout au bout. Un deuxième. Un coup de langue. Un autre.
    
    - Tu sais y faire, il y a pas à dire. Tu sais vraiment y faire.
    
    Elle ...
    ... l’a délicatement pris dans sa bouche. Avant de l’engloutir d’un coup. Tout en lui malaxant ardemment les boules.
    
    - C’est bon, hein ? Oh, oui, c’est bon ! J’adore ces petits grognements étouffés que tu pousses. Ah, ça y est ! Il vient, on dirait. Il gicle.
    
    Elle l’a libéré.
    
    - Et t’as avalé. T’as tout avalé.
    
    L’écran est devenu tout noir.
    
    Elle a continué à le fixer malgré tout. Ne pas se tourner vers lui. Ne pas le regarder.
    
    Le silence. Épais. Compact. Qui s’est indéfiniment prolongé. Qu’il a fini par rompre.
    
    - Tu as aimé te revoir en train de lui faire ?
    
    Elle s’est empressée de nier.
    
    - Oh, non ! Non.
    
    Il a éclaté de rire.
    
    - Oh, si ! Si ! Bien sûr que si ! Et d’autant plus que c’était devant moi.
    
    Il a marqué une courte pause.
    
    - D’ailleurs… D’ailleurs, tiens, tu sais quoi ? Ce serait le moment ou jamais…Le moment ou jamais ? Pour ? Mais elle ne lui a pas posé la question.
    
    Il a tout de même donné la réponse.
    
    - Pour qu’on se rende tous les deux dans ta salle de bains. Que tu y prennes une douche. Et que tu me montres, comme convenu, comment tu sais bien t’amuser avec ce que la nature t’a si gentiment installé entre les jambes.
    
    - Oh, non, Antoine ! Non ! Pas maintenant !
    
    Il a ri.
    
    - Pas maintenant ? On sait tous les deux pourquoi. C’est pourtant maintenant que ce serait le mieux.
    
    Mais bon, soit ! Je suis bon prince. Reportons ça à la prochaine fois. Mais tu perds rien pour attendre ! 
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