Les lois d'Asimov
Datte: 03/01/2024,
Catégories:
fh,
jeunes,
frousses,
rousseurs,
inconnu,
grosseins,
forêt,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fsodo,
zoo,
init,
mélo,
aventure,
sf,
fantastiqu,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... tombait, Sébastian insista pour baigner lui-même sa compagne sous une cascade, la fit s’allonger sur un matelas de feuilles, la recouvrit d’une couverture épaisse et s’allongea à ses côtés. Selon lui, sa belle avait besoin de repos.
Le matin les surpris enlacés, elle ne dormait pas mais appréciait cette intimité. Intimité vite troublée par l’intervention des grosses bestioles qui venaient faire la fête. Alors que Sébastian prenait un petit-déjeuner fait de fruits et de racines, Alexia rechargeait ses batteries en se dorant au soleil.
Cependant, un détail chiffonnait Séb.
— Pourquoi n’as-tu pas fui lorsque je suis arrivé, hier. Pourtant je te l’avais ordonné.
— Le type au visage ravagé te menaçait, j’ai jugé plus utile de le mettre hors d’état de nuire que de me mettre à l’abri.
— D’accord, mais qu’en est-il des deux ou trois autres que tu as estourbis, premièrement tu as mis ton existence en danger, mais tu as tué des humains. Cela va à l’encontre des lois d’Asimov : 1/ tout androïde exécutera les ordres donnés par un humain ; 2/ tout androïde ne portera pas atteinte à une vie humaine ; 3/ tout androïde ne mettra pas son existence inutilement en danger.
Alexia haussa les épaules, agita la main d’un geste désinvolte et ronchonna.
— Rahh, mais tu m’énerves, il n’est pas ici Asimov, et même mieux, je l’emmerde avec ses lois à la con. Parce que je pourrais te rétorquer la même chose. Rien ne t’obligeait à venir me secourir, rien ne t’obligeait à risquer ta vie ...
... pour moi. Aucun humain ne doit risquer sa vie pour un robot.
— Ha, ha, ne détourne pas la conversation, nous avons survécu au crash ensemble, il était normal que je vienne à ton secours. Puis les petits ne m’ont pas laissé le choix, ils m’ont forcé la patte.
— Ne fait pas porter le chapeau à Arsinoé, j’ai vu, lors de la bataille, que tu pouvais monter dans la navette et t’envoler, pourquoi ne l’a pas tu fais ? Explique-moi. Je te sais capable de piloter ce genre d’engin.
Il se gratta la tête, souffla un grand coup.
— Parce que tu étais trop loin pour me rejoindre avant le décollage.
— Tu… tu ne voulais pas partir sans moi ?
Sébastian la serra contre lui, lui embrassa les cheveux.
— Je ne conçois pas vivre sans toi à mes côtés, sur n’importe quelle planète, y compris la Terre ou une des colonies Martienne, je veux être près de toi.
Ils restèrent longtemps ainsi serrés l’un contre l’autre.
— Quand ils m’ont capturée, j’ai pensé à toi, ça me faisait des choses bizarres de ne plus jamais te voir, de te savoir seul. Quand je t’ai vu à la tête de ton armée improvisée, de savoir que tu risquais ta vie pour moi, j’ai eu comme un bug, un coupe-circuit, un flash électronique. Je ne possède aucune donnée sur ce phénomène.
— Peut-être parce qu’il n’y en a pas, qu’il n’y en a jamais eu, que personne n’a jamais songé à étudier ce genre de miracle car tout le monde le pensait impossible.
— Quoi donc ?
— L’amour, tu es amoureuse.
— … Mais…
— Parce que moi aussi je ...