1. Primæ noctis


    Datte: 01/01/2024, Catégories: fh, jeunes, religion, uniforme, Oral pénétratio, attache, fouetfesse, mélo, aventure, fantastiqu, historiqu, fantastiq, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... légères incursions dans son conduit, n’allant guère plus loin que la largeur du pouce. Puis la demoiselle se libérant, il osa s’aventurer un peu plus.
    
    Aliénor trouvait l’ouvrage à son goût et poussait de mignons gémissements d’aise. Tant et si bien qu’il osa affronter l’ultime rempart. Sa seule réaction fût un gémissement qui s’apparentait à unoui de délivrance.
    
    Rassuré, Béranger fit de lents et amples mouvements du bassin, venant percuter celui de sa belle qui enroula ses jambes autour de la taille de son suzerain, tant pour mieux goûter cette étreinte que pour retenir son beau chevalier. Elle soupirait de plus en plus. Son antre s’humidifiait et se liquéfiait de plus belle, facilitant ainsi les œuvres de Béranger.
    
    Les soupirs se muèrent en gémissements, puis en cris, pour finir en un râle de plaisir commun. Ils mirent quelques minutes à reprendre haleine, se regardant dans les yeux, souriants et rougissants. Il tendit la main vers le visage d’Aliénor qu’il caressa avec douceur, l’embrassa encore et encore, tant et si bien qu’ils se retrouvèrent de nouveau en pleine joute amoureuse.
    
    Béranger en sortit aussi fourbu que lors de son premier combat en compagnie de son altesse royale. Mais aussi heureux que lors de son adoubement.
    
    — Je vous devais uneprimæ noctis… je souhaite qu’elle ne soit pas unique. J’espère de toute mon âme que cette première nuit n’ait pas de fin.
    — Vos souhaits sont des ordres, chevalier.
    — Jamais je ne vous donnerai d’ordres, ma douce, ...
    ... car vous régnez sur mon cœur.
    
    La seule réponse de la jeune femme fut un grand sourire et un baiser, ce qui rendit toute sa vigueur au valeureux guerrier.
    
    †††
    
    Aliénor se promenait sur les remparts, regardant le village à ses pieds, comme chaque matin, avant de rejoindre Béranger. Elle souriait au soleil, aux oiseaux qui volaient haut dans le ciel, même à ce papillon qui se posa sur sa main.
    
    Une petite fille timide vêtue de haillons s’approchait d’elle en compagnie de Gabin. Des traces de cendres maculaient son visage et elle allait pieds nus. Elle serrait un objet contre son cœur.
    
    — Dame Aliénor, commença Gabin, j’ai ici une jeune damoiselle qui voudrait vous entretenir d’un sujet important qui la préoccupe.
    — Comment t’appelles-tu ?
    — Marie, dit-elle d’une toute petite voix.
    — Que voulais-tu me montrer ?
    
    Marie ouvrit légèrement les doigts et Aliénor vit une petite boule de poils dans les mains de la fillette.
    
    — Une genette !
    — Ma maman veut pas la garder, elle dit que ça sert à rien, alors vous voulez bien la protéger ?
    — Les genettes chassent les souris qui mangent le blé, elles sont utiles. Je veux bien la garder, mais tu vas m’aider à l’élever, tu seras ma demoiselle de compagnie.
    
    La petite fille lui fit un grand sourire, un sourire à faire pâlir le soleil, sous l’œil attendrit de Gabin.
    
    Pendant ce temps Béranger écrivait une missive destinée à son souverain.
    
    †††
    
    Dans sa forteresse du Louvre, Philippe Auguste souriait. Il savourait la ...