Voir CLAIRE et VOIRSA (2)
Datte: 28/12/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Alain Dex, Source: Hds
Le bruit de l’ascenseur, puis des voix, m’avaient réveillé. C’étaient eux . Ma femme et son amant, Pierre VOIRSA. Je m’étais endormi. Plus tôt, en fin d’après-midi, j’avais été cherché les enfants à l’école, je leur avais donné à manger et puis j’avais été les conduire chez mes beaux-parents où ils devaient passer le week-end.
Pierre VOIRSA et ma femme faisaient du bruit dans le hall d’ascenseur. C’est certainement parce qu’ils avaient bu. D’ailleurs après que la clé fut introduite dans la serrure de notre porte d’entrée, il fallut un certain temps avant qu’elle s’ouvrit. C’était un autre indice qu’ils n’étaient plus à jeun.
Pierre VOIRSA était un réviseur d’entreprises bien coté, avec de nombreuses relations. Il savait parler aux femmes et aimait les sorties. Tout ce que ma femme aimait. Elle en était très amoureuse. Elle avait bien dû se faire à ce qu’il n’était pas libre et ne voulait pas quitter sa femme et ses deux enfants. Elle vivait ça très bien. Surtout qu’elle avait assez facilement réussi à me l’imposer et à m’imposer mon statut de cocu notoire. Je peux même aller jusqu’à dire qu’elle m’en montrait une certaine reconnaissance. Reconnaissance exclusivement tacite, toutefois.
C’est-à-dire que, de temps-à-autre, et selon ses humeurs, qu’elle pouvait avoir parfois bien changeantes, elle m’accordait une ou l’autre petite gâterie dont elle se réservait, et la teneur, et l’importance. Sinon elle m’imposait sexuellement un régime strict d’humiliations et de ...
... frustrations.
On restait mariés. C’était le principal.
Il était quatre heures du matin. Pierre n’allait sans doute plus rester très longtemps. Claire devait être fatiguée. En tous cas, ils étaient de bonne humeur. Ivres sans doute, mais de bonne humeur. Claire m’a demandé de leur servir à tous les deux, un grand verre de coca avec des glaçons et une rondelle de citron. « Un whisky, si il y a… » a protesté Pierre, en bredouillant un peu. « Coca !… » a coupé Claire, d’un ton péremptoire… Visiblement, ils avaient assez bu.
J’ai donc été préparer trois cocas avec glaçons et tranche de citron, à la cuisine. Quand je suis revenu dans le salon, ma femme avait laissé choir sur le sol sa longue robe de soirée blanche. Celle avec un décolleté très sexy et fendue très haut sur le côté. Elle était nue, assise sur les genoux de Pierre VOIRSA et ils se bécotaient comme s’ils venaient de se rencontrer. J’ai toussoté pour faire remarquer ma présence.
« O merci, mon chéri, tu es un amour. Tu veux bien déposer les verres sur la petite table ? Tu vas boire avec nous ? C’est gentil. »
Elle se remit, devant moi, à bécoter Pierre avec tendresse. Je m’assis dans le fauteuil face à eux. C’était une habitude. Je savais que ça ne les dérangeait pas.
Cette situation paradoxale était la suite d’une subversion émotive dans nos pulsions sexuels à tous les trois… J’ai ressenti ça, comme cela, au début, une lente mise en mouvement d’un magnétisme inconnu. Inconnu, donc aucune raison de s’en ...