Rencontre du 3ème type
Datte: 27/12/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
poilu(e)s,
amour,
Oral
pénétratio,
rencontre,
Auteur: Anotherworld, Source: Revebebe
... devenait une véritable obsession. Mais quand nos regards se croisaient, je détournais invariablement la tête et faisais mine d’être occupé ailleurs, espérant qu’elle ne remarquerait pas cet intérêt malsain à son égard. Pourtant, le soir venu, il m’arrivait fréquemment de repenser à la jeune femme et même de me masturber, en imaginant diverses choses, fort peu catholiques, je vous assure ! De toute façon, au moins 35 ans nous séparaient et rien de concret ni de raisonnable ne pourrait jamais se produire entre nous. Et, aussi fou que je puisse être, je n’espérais rien de particulier, c’était une fois de plus mon comportement atypique qui divergeait et m’incitait à faire des trucs débiles.
Le week-end, au moins, j’étais tranquille, je retrouvais un peu de calme et d’intimité.
Mais ce samedi-là, quelqu’un sonna dans la matinée, un livreur probablement car j’achetais fréquemment sur internet et il en venait un presque chaque jour. Le temps de m’habiller vite fait et de sortir dans la bourrasque, je me retrouvai nez à nez avec Livia qui faisait le pied de grue devant le portail, manifestement complètement frigorifiée. Sa présence ébranla tout d’un coup mes certitudes, je m’aperçus bien vite à quel point je pouvais être mal à l’aise en sa compagnie, et encore plus en l’absence de ses collègues. Elle ne semblait pourtant pas bien méchante, mais son étrangeté était perturbatrice.
— Bonjour, monsieur Boulard, excusez-moi de vous déranger, j’ai oublié ma Parka hier dans le ...
... débarras et j’aimerais la récupérer.
Ouf, ce n’était donc que ça. J’en étais presque déçu mais surtout fort soulagé car j’avais quelques craintes sur sa présence en ce lieu. Je la laissai passer et la suivis dans la baraque. Il gelait à pierre fendre et mieux valait ne pas rester dehors. Elle revint bientôt avec son vêtement de pluie et je m’apprêtais à la voir partir. Pourtant, elle n’avait pas l’air spécialement décidée. Je la voyais se balancer d’un pied sur l’autre en essayant d’entamer une conversation. Avec moi, le vieil ours, ce n’était pas gagné, pourtant elle insistait :
— Alors, vous êtes content de notre travail ?
— Oui, c’est très bien, ça avance.
— Les autres m’ont dit que c’était pour faire un gîte.
— C’était le but initial, effectivement, ai-je répondu évasif.
— Vous n’avez pas l’air bien convaincu !
C’était le genre de personne(ou de fille devrais-je dire, mais était-ce réellement une fille ?) qui n’avait pas sa langue dans sa poche. De prime abord, elle était assez effacée quand rien de spécial ne la motivait, mais elle était tout sauf timide quand le besoin de s’exprimer se faisait sentir.
— Je ne sais pas… je ne sais plus, ai-je bafouillé. Au départ, je voulais faire des chambres d’hôtes pour gagner un peu d’argent, mais je ne suis plus aussi certain de vouloir me lancer dans cette entreprise. Je n’ai pas l’esprit commercial.
— Vous pourriez louer cette partie à des étudiants puisqu’il y a une entrée séparée. Il suffirait d’agrandir un peu la ...