Rencontre du 3ème type
Datte: 27/12/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
poilu(e)s,
amour,
Oral
pénétratio,
rencontre,
Auteur: Anotherworld, Source: Revebebe
Cela faisait déjà plusieurs semaines que les ouvriers étaient là. Après avoir attendu de longs mois, mon obstination avait fini par payer. Le chef de chantier gérait ses priorités et manifestement je n’en faisais pas partie, malgré des relances régulières souvent assez abruptes. Mais à force de menaces, on finit par tout avoir !
J’avais prévu de faire retaper une partie de la baraque afin de l’aménager en chambres d’hôtes, c’était la mode dans la région, mais je regrettais un peu cette décision. Mis en retraite anticipée par une entreprise qui ne savait que faire de moi, je tournais vieux bougon, asocial et misanthrope. D’aucuns disaient que je vieillissais mal, en conséquence de quoi je ne voyais pratiquement plus personne, et je ne m’imaginais pas plus faire la risette aux touristes. Qu’importe, de ces nouvelles pièces, je pourrais toujours en faire une salle de billard ou des chambres pour accueillir mes enfants, même s’ils ne venaient quasiment jamais me voir.
Tout ce va-et-vient autour de moi m’agaçait, les plaquistes qui passaient et repassaient en laissant leurs traces de pieds partout, les ornières sur le chemin, les voix qui portaient, les allées et venues incessantes et cette musique débile en arrière-plan, égrainée par un smartphone. Qui plus est, me sentir obligé de discuter avec les artisans, de leur offrir des cafés, devoir planquer la vaisselle sale qui d’habitude s’étalait allègrement dans la cuisine, et faire un minimum de ménage pour ne pas avoir ...
... l’air d’un vieux débris qui se laisse aller, toute cette agitation inhabituelle perturbait mes habitudes et j’avais presque envie de tout laisser tomber.
Quelques jours après l’installation de la structure, plombiers et électriciens sont arrivés, ils devaient œuvrer avant que les autres posent le BA13. Ils étaient quatre mais le plus jeune était en formation en alternance et ne venait qu’en fin de semaine.
Un être bizarre que ce dernier et j’appris bientôt qu’il s’agissait d’une fille, ce qui ne m’avait pas semblé évident de prime abord. Elle avait tout du garçon manqué, une morphologie androgyne, plate comme une limande, les cheveux très courts, des gestes brusques, pas maquillée, elle n’était pas féminine pour deux sous. Bizarrement, elle m’intriguait, on ne pouvait pas lui donner d’âge, mais elle devait avoir entre 20 et 25 ans, les autres l’appelaient Livia. En la voyant passer et repasser, je me demandais si ce n’était pas un ou une transsexuel(le) et si « il » ou « elle » avait été opéré(e), à moins que ce ne soit tout simplement une lesbienne très masculine car sa façon de faire faisait qu’on ne la distinguait nullement de ses collègues hommes. En tout cas, elle m’intriguait beaucoup, ne serait-ce que parce que je me posais plein de questions vis-à-vis de sa sexualité. Comme quoi, les préjugés…
Les jours où Livia était présente, je passais moi aussi beaucoup plus de temps parmi les artisans, je ne pouvais pas m’empêcher de l’observer, disons même de la mater, ça ...