1. Éloïse


    Datte: 08/07/2019, Catégories: fh, extracon, alliance, plage, pénétratio, confession, extraconj, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... parler.
    
    Un soir de pleine lune, je l’ai vu rejoindre la plage. Je me suis cachée. Il est passé juste devant moi. La lumière était assez forte pour que je distingue ses traits d’ours. Il avait l’air renfrogné, triste et en pleine réflexion. Je suis restée tapie jusqu’à ce qu’il s’éloigne, me laissant la voie libre pour regagner ma chambre. Et j’ai été prise d’une folie soudaine.
    
    J’ai suivi Christophe. Je l’ai vu s’éloigner vers la gauche, comme il le fait un week-end sur deux. Je savais qu’il allait revenir un peu plus tard, et j’ai hésité à le rattraper. J’ai préféré l’attendre, attendre qu’il revienne, lui faire la surprise. Quand ce mot m’a traversé l’esprit, je me suis dit que quitte à lui faire une surprise, autant que ce soit une vraie surprise, une surprise qui évite les questions. J’ai posé un à un mes vêtements sur le sable, tout en regardant Christophe marcher au loin. Il n’était plus qu’un petit point sur le sable fin. J’ai attendu qu’il revienne, qu’il s’approche assez près pour me voir, et je me suis dirigée vers l’océan. À marée basse, l’eau était assez loin. En marchant lentement, il me faudrait plusieurs minutes pour atteindre l’eau. J’ai pris mon temps, sachant qu’il me verrait forcément.
    
    Je ne savais pas ce que je voulais précisément à ce moment-là, ni ce qu’il allait faire. Peut-être rentrerait-il directement en ayant juste jeté un œil à mon anatomie, de loin. Ou peut-être resterait-il un peu pour se rincer l’œil. Ou peut-être encore aurait-il le ...
    ... cran de m’attendre pour me voir de près, nue. Je n’en savais rien, mais tous les scénarios me convenaient.
    
    J’ai ressenti une appréhension quand je marchais droit devant lui. Dès ma sortie de l’eau, j’ai vu qu’il était là, assis à côté de mes vêtements. J’aurais pu cacher mes seins d’une main, mettre mon autre main devant ma toison, mais j’ai préféré rester naturelle, offrir mon corps à ses yeux, le laisser me regarder. Après tout, je l’avais bien cherché.
    
    Ma raison s’est échappée un peu plus à mesure que je marchais vers lui. Quand enfin j’ai pu voir ses yeux, j’ai su. J’ai su que je lui plaisais. J’ai vu dans ses yeux ce que ne vois plus dans ceux de mon mari. De l’envie. Du respect. Ils regardaient une femme. Moi. J’étais moi. J’étais là. Je me sentais présente, j’existais. Je sentais mon poids sur mes jambes, mes fesses toniques, mes seins peser. Je sentais mon corps ; tous mes sens s’étaient mis en éveil.
    
    Je n’ai pas feint d’être surprise qu’il soit là, et je me suis comportée le plus naturellement possible.
    
    J’ai demandé à Christophe de me tendre la serviette, ce qu’il a fait d’une façon assez maladroite, puis je me suis retournée pour m’essuyer. Je ne me sentais pas encore le courage d’affronter son regard. J’ai pris mon temps pour essuyer mes cheveux, puis mon torse et mes jambes. D’une certaine façon je lui laissais le temps de partir en courant, et je me laissais le temps de changer d’avis. Mais quand j’ai posé la serviette sur mon épaule en lui demandant de ...
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