1. Éloïse


    Datte: 08/07/2019, Catégories: fh, extracon, alliance, plage, pénétratio, confession, extraconj, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... booster, j’accepte volontiers. Il achète les films sur internet, et les projette sur le grand écran du salon. Les films qu’il me fait regarder racontent tous un peu la même histoire, ou plus exactement, présentent les mêmes situations. Il y a toujours des histoires de tromperie, de secret, d’adultère, d’échangisme, de voyeurisme. La femme parfaite qui se laisse aller avec le jardinier, ou la mère de famille qui craque pour un représentant, ou la jeune mère qui se fait masser après son accouchement par un gros black et qui finit par ouvrir les cuisses, ou encore la femme mariée qui baise avec le patron de son mari. Des histoires salaces, mais des histoires quand même. Il ne s’agit pas que d’images. Il y a toujours un scénario. Alain ne fait aucune remarque, il se contente de regarder, ou plutôt d’admirer. Puis il vérifie que je suis aussi excitée que lui et sans autre forme de procès, me baise brutalement. Pendant qu’il me pilonne, il utilise le scénario du film que nous étions en train de regarder pour continuer de s’exciter.
    
    Par exemple, si le film montrait une mère de famille écarter les cuisses devant le masseur, il me demande si j’aimerais ça moi aussi me faire baiser par un masseur bien monté. Ou s’il s’agit d’une femme qui se rend à la garçonnière de son jeune amant pour un après-midi de débauche, il me demande si mon jeune amant est aussi viril que celui du film. À chacune de ses questions, même les plus obscènes, j’ai compris que je devais non seulement ...
    ... répondre oui, mais le hurler et en rajouter. Ça l’excite. Il n’y a que ça qui l’excite. Ce n’est pas à moi qu’il fait l’amour, c’est à l’idée qu’il se fait de moi. Je conviens bien à sa position sociale et à l’idée qu’il se fait de la femme parfaite, mais c’est d’une grosse salope dont il aurait eu besoin. Et je suis tout sauf ça.
    
    Comme un week-end sur deux, j’ai du mal à dormir. Je l’entends ronfler. Alors je me lève, je me rhabille, et je vais flâner dehors. Si j’ai de la chance, il fait une température agréable. Si j’ai beaucoup de chance, il fait même chaud. Je m’aventure jusqu’à la plage et j’observe les flots en pensant à ma vie, ou à mon absence de vie. Je pense à la famille que j’aurais voulu fonder, aux enfants qu’Alain me refuse, au bonheur auquel j’ai renoncé. Et souvent je m’endors là, quelques minutes, avant de regagner ma chambre.
    
    Plusieurs fois, j’ai vu Christophe qui, lui aussi, semblait avoir de la peine à dormir. Jamais je n’ai jamais osé lui faire signe. Quand je le voyais, je me cachais, et j’attendais qu’il remonte pour bouger. Je ne voulais pas être obligée de lui dire pourquoi je ne trouvais pas le sommeil, que notre couple n’était pas celui qu’il croyait, que je n’étais pas très heureuse. Il semblait m’admirer, et je voulais que ça dure, qu’il ne me voie pas comme une pauvre femme. Je ne voulais pas baisser dans son estime en quelque sorte. Mais à chaque fois que je le voyais, j’avais une envie plus forte encore de m’approcher de lui et d’enfin lui ...
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