1. Hana. Le stage d'Anglais....


    Datte: 16/12/2023, Catégories: Lesbienne Auteur: bylexdepenny, Source: Literotica

    ... nous attend nous bande les yeux. Je commence à rouspeter, mais Ewa me ferme les lèvres avec les siennes. C'est la première fois depuis Farida qu'on m'embrasse comme ça et je cède à la tentation et au plaisir de lui rendre ce baiser. Embrasser quand on ne voit rien de celle qu'on embrasse me donne les papillons dans le ventre. Le taxi roule.
    
    Le baiser dure et dure. Je crève d'envie de lever mes mains vers ces seins que je ne vois que dans mon imagination, mais je me sens le devoir de résister. Après tout, je suis ici en chaperone...et fringuée pour! Cette pensée me fait sourire.
    
    Le taxi s'arrête et on nous guide pour en sortir. Quelques pas plus loin, je sens qu'on entre dans un bâtiment. Une main cherche la mienne et je la serre.
    
    - Je suis avec toi, Ewa. Je te protégerai.
    
    Mais de qui? Mais de quoi? La situation est mystérieuse, mais jusqu'à présent pas menaçante. On monte un escalier interminable et on nous enlève le bandeau des yeux. La pièce est petite, à peine plus grande qu'une armoire. Des costumes sont accrochées devant nous.
    
    - Il faut s'habiller, dit Ewa. C'est la troisième fois que je fais ceci. Ça me fait toujours un peu peur, mais ça paie trop bien. Tu t'habilles comme moi? Anya a voulu le faire mais elle était trop...solide. S'il te plaît? Tu le fais pour moi?
    
    Je fonds. Se déshabiller à deux dans une espèce de cagibi relève de l'exploit, et même si j'essaie d'éviter trop de contact avec la peau douce d'Ewa, c'est impossible. On se frotte l'une à ...
    ... l'autre et j'avoue que ça m'excite. D'après sa respiration, Ewa aussi ressent la sexualité de nos touchers, qui sont involontaires...de ma part au moins.
    
    Le costume c'est un bustier qui est très serré pour elle, parce que moulant pour moi, et une jupe micro-mini que me cache tout juste les fesses. Ewa porte un string, donc les siennes sont nues. Elles sont belles. Avec ma culotte grand-mère, je me sens bizarrement confuse. Ça fait deux fois de suite que je montre plus de peau nue que depuis que j'étais petite fille. A l'aise, ce n'est pas le mot. La porte s'ouvre.
    
    - Toi, au bar, me dit la femme du taxi. Et toi au service, dit-elle à Ewa.
    
    La salle a une quinzaine de tables, toutes occupées. Soirée smoking et longue robe plus bijoux, on dirait. Deux autres jeunes femmes, habillées comme nous, apportent des plateaux de verres aux convives. Ewa fait de même. Comme on ne m'a pas donné de rôle précis, je m'installe sur un tabouret devant le bar et j'observe. A part la tenue des serveuses, je ne vois rien qui paraisse (trop) bizarre. Une murmure de conversation flotte au dessus des tables, et le parfum d'une cuisine raffinée règne.
    
    Vingt minutes plus tard, je commence à m'ennuyer. Je suis sur le point de le dire à Ewa, quand je vois la femme du taxi qui lui parle. Ewa la suit vers une autre porte, en me lançant des appels muets pour que je la suive, ce que je fais.
    
    Je réussis à me glisser entre la porte qui se ferme et son cadre. Ewa est là, devant la femme, qui lui ...
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