1. Morgane de toi


    Datte: 14/12/2023, Catégories: fh, vacances, bain, forêt, campagne, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, ffontaine, Masturbation nopéné, Auteur: Fitiavana, Source: Revebebe

    ... centaine de mètres en aval du pont, une petite clairière un peu cachée par la végétation nous attend, en bordure d’un champ de lavande. En bonne Helvète qui se respecte, Émilie commence rapidement à organiser le temps et l’espace :
    
    — Alors on va dormir de ce côté, ce sera exposé au soleil demain matin, le réveil sera agréable. Pour manger, on s’installera ici, ces deux grosses pierres nous serviront de sièges. Les toilettes, c’est entre ces deux buissons, j’y accroche un petit sac pour le papier et nos autres déchets. Pour les câlins, ce sera… non, on verra ça plus tard. Maintenant, on va commencer par se rafraîchir et se débarbouiller au ruisseau, ensuite, comme il est encore tôt, on fera une petite sieste sous les arbres, et après, on cassera la croûte.
    
    Pour une fois, je suis le premier à ôter mes habits et c’est moi qui attends ma compagne, assis dans le ruisseau. Émilie se déshabille à son tour, s’avance vers moi et s’arrête soudain alors qu’elle a de l’eau jusqu’à mi-cuisses, comme si elle avait oublié quelque chose. Elle et me lance un regard interrogateur :
    
    — Ce matin, je t’ai posé une question. J’ai triché pour avoir la réponse que je voulais, on en a bien rigolé tout à l’heure, mais tu ne m’as pas vraiment répondu. Tu continues la route avec moi ?
    
    Cette fois, c’est sans hésitation que je lui offre enfin la réponse qu’elle attend :
    
    — Oui, mille fois oui !
    
    Elle sourit comme une petite fille le soir de Noël et me rejoint dans l’eau. La faible ...
    ... profondeur du ruisseau ne nous permet pas de nager, mais il est possible de s’y plonger entièrement. Le courant est rapide et l’eau froide nous masse et nous détend agréablement, effaçant la fatigue de cette journée de marche ensoleillée. Quand nous sortons de l’eau, c’est pour nous étendre voluptueusement sur nos serviettes, à l’endroit désigné par Émilie. Je ne tarde pas à m’assoupir, détendu par la baignade, bercé par le gazouillis des oiseaux et le bruit du vent dans les branches.
    
    C’est un léger frôlement sur mon visage qui me tire de ma torpeur. Émilie a déposé un foulard sur mes yeux.
    
    — Je pensais nous préparer à manger après la sieste, mais je crois qu’il va y avoir un changement de programme, annonce-t-elle. Depuis ce matin, je pense à ce que tu vas me faire ce soir, et… disons que je suis un peu impatiente.
    
    Je reste silencieux et j’attends la suite de ce préambule.
    
    — Je t’ai dit tout à l’heure que c’était le jour de l’odorat. Je suis très excitée et je vais me donner du plaisir devant toi, comme avant-hier. Cette fois, tu vas y participer en respirant les odeurs de la nature, dont je vais habiller mon corps, et puis les miennes, que je vais laisser s’exprimer. Tu ne vas pas me toucher, et encore moins me goûter – ça, ce sera pour demain, si tu veux bien garder le meilleur pour la fin. Et pour que tu te concentres sur ton odorat, je vais m’assurer que tu ne verras rien non plus.
    
    Tout en parlant, Émilie a noué son foulard autour de ma tête. Je l’entends ...
«12...678...12»