Sophie - Histoires de Sexe

Sophie

... Qu’est-ce qui ne va pas ?
— Je ne sais pas trop où tu m’emmènes. Je me doute que tu vas me faire des câlins, mais je ne saurai pas comment te répondre.
— Ne te fais pas de souci. Je t’emmène pour t’offrir un moment de vacances et de détente. Nous allons profiter de la piscine, faire bronzette, nous relaxer, lézarder. Tu me diras simplement ce qui te ferait plaisir, de quoi tu as envie, pas forcément de sexe. Et si tu as envie qu’on se fasse des bisous et des câlins, on ne se privera de rien.
— Ben, je n’ai jamais fait… euh…
— Tu n’as jamais fait l’amour ?
— Non
— Tu n’as jamais flirté avec un garçon ou une fille, échangé des baisers, des caresses ?
— Non jamais. Sauf tout à l’heure quand tu m’as embrassée.
— Je suis la première ? Oh, ma pauvre ! Excuse-moi, je ne savais pas. Si tu ne veux plus venir chez moi, je te ramène, mais si tu me fais confiance, je te promets un après-midi sympathique, que tu ne regretteras pas. C’est toi qui commandes…
— Mais tu me diras ce que je dois faire ?
— Oui, ne t’inquiète pas. Il n’y a pas de honte à être pucelle. Je vais t’apprendre ce que tu veux savoir, et je suis sûre que nous y prendrons plaisir.
— Je veux bien essayer, j’ai juste peur de te décevoir.
— Impossible ! Quand je te vois, j’ai l’impression de voir Léna qui aurait rajeuni. Et – je ne sais pas si elle te l’a dit – je suis très amoureuse d’elle, et donc je ne peux pas m’empêcher d’être également amoureuse de toi. Quand on aime, ce n’est pas pour faire du mal, je ne ...

... veux que te faire profiter de la vie, te donner du plaisir. Cela m’en donnera aussi, parce que je m’ennuie quand je suis seule.

Elle arrête sa voiture devant un portail qui s’ouvre comme par enchantement, nous sommes arrivées chez elle, dans une villa, pas énorme, mais superbe. Nous entrons, j’ai l’impression de me trouver dans un film américain !

— Wouah ! Tu gagnes drôlement bien ta vie…

Elle rit :

— Non, c’est un héritage ! Mes parents avaient des ancêtres riches. D’après ce que je sais, la mère de mon arrière-grand-mère avait ouvert une boutique de confection de corsets, sous… Napoléon III. C’était à la mode à l’époque, et la boutique a grandi. Mes parents ont bien vécu et, à la fin de leur vie, ils ont vendu plusieurs biens pour faire construire la maison de leurs rêves pour leur retraite. Et comme je suis fille unique, j’ai hérité de cette maison et du magasin.
— Et tu vis seule ?
— J’ai été mariée pendant cinq ans avec un connard qui m’a brutalisée, trompée, vidé mon compte en banque et flingué ma voiture. Le Don Juan de mes rêves ! Depuis mon divorce, je ne veux plus me mettre en couple, surtout pas avec un homme.
— Excuse-moi de te rappeler de mauvais souvenirs, je ne savais pas…
— On oublie et on n’en parlera plus. Viens.

Nous sommes devant l’escalier qui mène au perron, devant l’entrée. Sophie me précède et le spectacle qu’elle m’offre en montant les marches est impressionnant. Je ne sais pas si elle en est consciente, mais le balancement de ses ...