Sophie - Histoires de Sexe

Sophie

... est devenue majeure il y a quelques jours que je suis soudain devenue consentante, j’estime que ce serait malsain. Donc pour moi, c’est NON, et ce n’est pas négociable !
— Si j’ai bien compris, ce n’est pas entre toi et moi qu’il y a un souci ?
— Tout à fait. Ni entre toi et elle. Pour faire simple : elle ou moi dans ton lit, d’accord, mais pas les deux ensemble. J’ai passé avec toi des moments merveilleux, et j’espère que nous en passerons encore beaucoup d’autres. Je souhaite qu’Anola vive ces plaisirs et connaisse une sexualité épanouie, du pur bonheur comme tu sais en procurer. Mais ce n’est plus à moi de la guider. Si tu as envie de la draguer, je ne dirai rien, elle est libre à présent. C’est à elle de décider de quoi elle a envie.
— Merci pour ta réponse, pour moi c’est clair. Tu acceptes donc que je drague ta fille ?
— Je te l’ai dit, ce n’est plus à moi d’accepter ou de refuser. Mais si elle me demandait mon avis, je lui dirais qu’à sa place j’accepterais, parce que je te connais et que je sais de quoi tu es capable…

J’ai assisté à cette conversation malgré moi, et j’ai compris que ma vie allait encore changer. J’ai un petit frisson dans mon ventre. Sophie s’approche de moi, me met une main sur l’épaule, et je sens une sorte de courant qui passe : c’est son charme magnétique qui opère, je suis sans défense, elle me subjugue, et me demande :

— Et toi ? Tu en penses quoi ?
— Je ne sais pas.
— Ne sois pas timide. Dis-moi très franchement ce que tu en ...

... penses, même si cela doit être désagréable pour moi.
— J’ai envie… d’essayer !

Sa main glisse de mon épaule à mon cou, d’un geste tendre, elle arrange un peu mes cheveux et me caresse au passage. Elle me chuchote à l’oreille :

— Tu viendrais passer l’après-midi avec moi ? Je demande à Léna ?

Comment résister ? Je suis comme hypnotisée, elle est si belle, son parfum me fait tourner la tête :

— Euh, oui…
— Léna ? Tu as besoin d’Anola cet après-midi ?
— Pas spécialement, pourquoi ?
— Je peux te l’enlever et te la ramener ce soir ?
— J’aurais dû m’en douter ! D’accord, si tu me la ramènes avant minuit, comme Cendrillon.

Elle n’a pas encore coupé le cordon, puisqu’elle m’accorde la permission de minuit comme si j’étais encore mineure. Sophie me tend la main pour me faire lever, et machinalement, passe doucement sa main sur un de mes seins. Je sursaute, la regarde. Elle se penche vers moi, approche ses lèvres, cette fois je lui offre les miennes et ma langue, et elle s’en occupe avec beaucoup de délicatesse. J’ai hâte de partir avec elle, bien que je sois un peu stressée.

oooOOOooo

Sophie nous emmène dans la banlieue toulousaine, à l’Union, dans un quartier résidentiel. Pendant le trajet, je suis tendue, peut-être sans raison, et elle s’en aperçoit. Elle pose sa main sur ma cuisse pour me calmer, et j’ai un petit mouvement de recul incontrôlé. Elle retire sa main :

— Calme-toi, Anola. Je ne te veux pas de mal, je ne vais pas te manger. Tu me sembles inquiète. ...