La déclaration
Datte: 04/12/2023,
Catégories:
f,
cadeau,
telnet,
cérébral,
Masturbation
lettre,
confession,
mast,
Auteur: Wedreca, Source: Revebebe
... plus en plus explicites, ne tardent pas à faire leur effet. Mon téton raidi, ma main passe mécaniquement à l’autre, me réclamant son dû. Nous nous caressons ensemble, comme si j’étais ta voyeuse, ou que tu étais la mienne, est-ce moi qui m’exhibe… ?
Mais le voyage ne fait que commencer, car déjà, tu te dévêts. À travers tes mots, je te vois nue, comme sur ta photo. Ma main, maintenant entre mes cuisses, caresse la toile de mon pantalon, toile que je sens s’humidifier avec le temps, avec les phrases, avec les mots… La pression de ma main sur mon sexe, plutôt que de la dissiper, ne fait qu’augmenter la chaleur grandissante dans mon ventre. Ce sont tes doigts qui ont tourné le thermostat : je suis prête, je suis à point.
Mais déjà, tu te donnes du plaisir : de tes doigts trempés, tu caresses ta vulve, comme d’un index humide, on tourne les pages d’un livre. Je déglutis, je manque de salive… C’en est trop pour moi : pourquoi n’aurais-je pas droit à ça aussi ? Je pose mon téléphone, et ma main, longeant mon ventre, plonge dans ma culotte. Enfin, je la sens, comme toi tu la sens : lisse et glissante, noyée dans son propre jus. Les doigts qui courent sur mes lèvres ne sont plus les miens, mais les tiens, comme dans cette scène interrompue par mon désir, mais toujours en suspens dans mon esprit. Qu’ils sont doux… qu’ils caressent bien…
La suite, je veux connaître la suite. Alors, d’un doigt mouillé, je fais défiler le texte sur l’écran posé à côté de moi. Et tandis que tu ...
... te dévoiles à ton bel inconnu, je n’ai qu’une envie : c’est d’être lui, ou toi, je ne sais plus, ou peut-être les deux à la fois.
Une main dans la culotte et l’autre attrapant mes seins, la douceur n’est plus de mise. C’est à présent de la viande que je pétris, de la viande qu’il me faut déballer au plus vite. Mon pantalon ainsi que ma petite culotte ont vite fait de se retrouver à mes chevilles, et mon petit haut par terre. Je suis désormais dans le même état que toi, nous pouvons continuer…
Tu écartes les cuisses pour en montrer plus de ton intimité… J’écarte les miennes. Tu joues avec ton petit bouton pour te faire grimper… Je joue avec le mien. Quelle symbiose, quelle extase… C’est si bon… Mais je continue ma lecture, carburant indispensable pour atteindre ma destination.
L’un après l’autre, chaque mot déclenche alors sa charge : certains caressent, pour que tout ne soit que douceur, certains contraignent, pour que je sois docile, tandis que d’autres claquent, pour que je sois chienne. Chaque lettre se combine avec sa voisine pour décider de la récompense ou de la punition à m’infliger. Tes mots sont mes maîtres et moi leur soumise. À partir de là, mon corps n’est plus le mien… Il n’est plus que le jouet de ton récit.
Mes doigts, qui entrent et sortent maintenant dans ma chatte, n’ont plus la douceur du début. Ils sont sauvages et sans pitié. Le bruit qu’ils produisent, quand ils clapotent dans ma mouille, m’excite énormément. L’odeur de mon sexe à l’agonie ...