Le beau Noël du grand ado - Histoires de Sexe

Le beau Noël du grand ado

... une sex-machine ! C’est beau d’avoir la vigueur de la jeunesse avec soi et en soi ! De mon côté, je me masturbe, le bassin sérieusement secoué, mon corps embarqué dans un ouragan que j’ai déclenché et qui m’échaude furieusement l’intimité !

— Aaargh !! Aah ! Aah !!

Mon amant est en train d’exploser, de se vider, de me remplir. J’accélère le mouvement de mes doigts. La double excitation de mon clitoris et d’être une bonne initiatrice dans des chemins de traverse moins vanilles me donne le dernier coup de fouet pour je décolle moi aussi !

Après cette ignition, je perds pied, partie bien loin, là-haut, par-dessus tout le monde réel…

Puis lentement, je sombre…

Quand j’émerge, Jean-Philippe est affalé sur le lit, juste à côté de moi :

— Ah putain ! C’est quelque chose de faire ce genre de truc !

Rougissant un peu, il devient tout penaud :

— Euh… t’as pas eu mal ?
— Mais non, gros nigaud ! Je te rappelle que c’est moi qui te l’ai demandé !
— Oui… c’est vrai…

Me sentant poisseuse, je saisis un sopalin sur la table de chevet afin de m’essuyer :

— Tu vois, je te l’avais dit, mon Fifi. Mais à ne pas faire avec toutes les femmes, c’est à toi de deviner si elle acceptera ou pas. En amour, si les différentes parties sont consentantes, pas de problème, ça reste une parenthèse. Mais faut savoir fermer cette parenthèse quand on revient à la vie de tous les jours. Comprends-tu ?
— Oui, je comprends. Mais c’est pas évident de savoir si l’autre est OK… Et si ...

... je me goure, ça donne quoi, Momo ?

Je suis en train de changer de sopalin, ce petit salopiaud m’en a vraiment mis partout, ça dégouline comme pas possible, à croire qu’il avait fait des réserves !

— Ça dépend de la femme, du contexte, de plein de choses… Il n’y a pas de réponse toute faite, automatique… En général, évite de faire ce genre de truc au début, puis tu sentiras vite si elle veut ou pas.
— L’expérience, quoi…

Troisième sopalin, je commence à en voir le bout :

— Eh oui, mais pour l’acquérir, il faut du temps : si jeunesse savait et si vieillesse pouvait !
— C’est pessimiste, ta maxime ! En tout cas, moi, j’ai bien aimé. J’aimerais recommencer, mais pas tout de suite. C’est comme la chantilly, faut pas abuser, sinon c’est écœurant.

À ces mots, je souris :

— Tu es sur la bonne voie, mon Fifi !

Je dois reconnaître que c’est une belle réussite, mon petit Fifi vient de démontrer qu’il avait un côté dominateur et qu’il savait se laisser aller, sans toutefois trop déraper. Maintenant, est-ce que mon jeunot saura appliquer par la suite avec doigté et circonspection, ça, c’est un autre problème.

Quinze jours après le printemps, alors qu’elle vient d’arriver chez moi avec sa petite famille (avec mon Fifi à moi, bien sûr), une fois les bises de bienvenue faites, Sophie me prend à part dans la salle de bain, puis une fois la porte refermée, elle me lance, mi-rigolarde, mi-sérieuse :

— Toi, on voit quand tu passes quelque part !
— Euh… C’est-à-dire ...