Notre arrivée sur l'île - Histoires de Sexe

Notre arrivée sur l'île

... malgré le fait qu'elle me dit la négliger au profit de mon travail et surtout de ne pas lui faire assez souvent l'amour.

Oui, car à l'approche de la cinquantaine ses envies sexuelles n'ont pas baissé d'un iota. De mon côté après des journées harassantes, mon envie sur ce sujet, malgré de nombreux fantasmes, est souvent en berne. Baiser une fois par semaine, voire une fois par quinzaine ne lui suffit plus et comme elle me la bien fait comprendre avant notre départ, elle a bien l'intention d'y remédier pendant ces trois semaines de vacances.

En file indienne dans la rangée de l'avion, celui-ci se vide lentement, et voir devant moi le cul rebondi de ma femme dans une petite jupe ultra serrée fait vagabonder mon esprit sur ce que j'espère des vacances sensuelles.

La passerelle descendue, nous nous dirigeons vers le hall à bagages pour prendre nos deux valises.

Ceci également fait, c'est au tour de la location de voiture. Après un passage au comptoir et clé en main direction le parking ou notre auto nous attend.

Dehors, malgré que la pluie ait pratiquement cessé, une forte chaleur nous enserre la gorge.

Assis derrière le volant, ma jolie épouse à mes côtés, GPS allumé, nous prenons la direction de Saint-François, dernière étape avant notre destination finale.

Saint-François est à une soixantaine de kilomètres et avec les embouteillages nous avons bien quarante-cinq minutes de routes.

Le beau temps semble vouloir revenir.

J'ai lu que les pluies, parfois ...

... nombreuses suivant les saisons, ne duraient pas très longtemps et que le soleil prenait souvent le dessus.

Passé le rond-point avec une énorme bouteille de rhum en son milieu nous voilà partis pour notre aventure aux Caraïbes.

Les routes sont belles. Nous laissons Pointe-à-Pitre sur notre droite et la prochaine commune se trouve être le Gosier, une des stations balnéaires de cette île. Beaucoup de circulation malgré le fait que nous soyons un mercredi, mais nous avançons assez rapidement.

De grandes lignes droites et, ayant moins à regarder mon GPS, j'entame une conversation avec Krys.

— Alors, mon amour, ça te plaît pour le moment ?
— C'est complètement différent de chez nous, mais ça a l'air pas mal. La végétation est dense.
— J'espère que nous passerons un excellent séjour.
— Je l'espère bien également.
— Tu verras, le gîte a l'air vraiment pas mal, une quinzaine de petites villas avec piscine privative pour chacune d'elles
— J'espère pouvoir me baigner à poil.
— Tu feras comme à la maison, mon amour.

Faut dire que Krys depuis le début de notre union a pris l'habitude de se dévêtir une fois le seuil de notre maison franchi.

— Espérons que les maisons ne soient pas trop serrées les unes contre les autres.
— Je ne pense pas et puis, pourquoi pas ?
— Ah bon, ça ne te dérange pas ?
— Non, tu te rappelles, au début quand nous évoquions nos fantasmes ?
— Oui, très bien.
— Peux-tu me rappeler le tien, s’il te plaît ?
— Il est très simple et toujours ...