Notre arrivée sur l'île - Histoires de Sexe

Notre arrivée sur l'île

« Nous entamons notre descente sur l'aéroport Pôle Caraïbes aux Abymes, en Guadeloupe. Il est seize heures. La température est de trente-trois degrés. Le temps est légèrement pluvieux. »

La voix suave de l'hôtesse de l'air réveille petit à petit les passagers assoupis après un long voyage de plus de sept heures.

Partis de Paris ce matin vers dix heures, ils se retrouvent maintenant sur une autre partie du globe, au-dessus de la Guadeloupe, aux Antilles françaises.

J'ouvre mes yeux, retire ma main des cuisses de Krystelle et me remets correctement sur mon siège passager.

Krystelle réajuste sa petite culotte, retire la couverture qui nous protégeait des regards, et d'un geste tendre, vient coller ses lèvres à mon oreille.

— Tu n'as pas dû avoir froid aux mains, mon salaud, me souffle-t-elle dans celle-ci.

Elle se remet également correctement et colle son visage au hublot.

— Regarde, nous sommes déjà bien bas, l'océan est magnifique et nous apercevons les côtes.

Effectivement, après avoir négocié quelques virages, l'Airbus se place face à la piste et entame vraiment sa descente.

Une brusque secousse de l'appareil nous indique que celui a correctement posé son train d'atterrissage au sol.

Après une grosse perte de puissance, tranquillement celui-ci prend place vers sa passerelle afin que nous puissions à notre tour descendre.

Ces trois semaines de vacances, ici aux Antilles, sont une petite décision de ma part, prise il y a un mois à ...

... peine.

Bien que notre entente soit au beau fixe, une certaine monotonie s'est installée dans notre couple. Travail et fatigue n'incitent pas à beaucoup de folies. Donc, très vite, après vingt ans de mariage, dodo-boulot- dodo est bien réel au sein de notre couple. Conscient de la situation, après maintes réflexions de la part de Krystelle, appelons là simplement Krys, comme j'aime bien la surnommer, ma décision pour parvenir à maintenir une bonne harmonie entre nous a été vite prise. Des vacances au plus vite.

Le temps de prendre des congés chez nos patrons respectifs, de trouver des billets à un bon prix, un gîte convenable, nous voilà prêts à débarquer de cet avion en territoire inconnu.

Voir mon épouse aussi radieuse avec son petit sac de voyage à la main, se diriger vers la sortie de l'avion me réconforte dans mon choix.

Ma femme à l'approche de sa quarante-cinquième année est toujours la belle femme que j'ai connue il y a vingt ans à une soirée chez des amis communs.

Son mètre soixante-quinze, ses seins ronds et fermes, ses fesses cambrées, son merveilleux visage où un tout aussi un magnifique sourire qui ne la quitte jamais, ses yeux mi-vert mi-marron, son petit nez rond, sa chevelure noire en fait à mes yeux, et ceux des autres, une splendide femme.

De mon côté, Pat comme aime m'appeler Krys de mon vrai prénom Patrice, avec mes quarante-huit ans, malgré mon mètre quatre-vingt-un, j'ai beaucoup de mal à la concurrencer.

Mais l'essentiel est notre bonne entente, ...