1. Anna


    Datte: 26/11/2023, Catégories: Lesbienne Auteur: bymeo75, Source: Literotica

    ... avec une réelle autorité, une intensité qui me fait fondre. Nous nous collons encore plus, notre baiser ne peut pas s'arrêter, nos âmes sont en train de faire l'amour comme jamais. Je me sens toute liquéfiée, il n'y a pas que mon sexe qui coule, il y a toute ma vie qui se joue à cet instant. Nous nous regardons sans rompre le baiser, nous nous touchons pour être certaines de ne pas rêver et quand enfin nous reprenons notre respiration c'est pour qu'Isabelle me murmure :
    
    - Je t'aime Anna. Je t'aime, je t'aime. Je te demande pardon!
    
    -
    
    C'est malin! Mes sanglots reprennent. Les siens à l'unisson. Je sais ce qu'elle voudrait se faire pardonner, d'avoir mis tant de temps à le comprendre. Cela fait 20 ans que je ne vis que pour Isabelle, que je ne pense qu'à elle. Et je suis partie parce que cela devenait intolérable d'être si proche et de ne pouvoir aller plus loin. Elle n'était pas prête bien entendu. Et je le savais. Elle me prend la main, m'intime de la suivre et sans plus d'égards pour ses invités ni pour son mari, elle m'entraîne dans l'escalier. Nous prenons un taxi pour mon hôtel près des champs élysées. Nous ne parlons pas, occupées à nous embrasser, à nous caresser. J'ai juste pris le temps d'appeler, que ma suite soit préparée pour nous accueillir.
    
    La lumière est tamisée, la musique est de la techno que nous adorons toutes les deux, les coupes de champagne rosé sont déjà servies et nous attendent. Isabelle rit de ce luxe qui est mon quotidien, pousse un ...
    ... hurlement pour extérioriser toute sa tension et se jette sur moi sur le grand lit que nous attend. Elle arrache ma robe sous laquelle je ne porte rien, elle me traite gentiment de salope dévergondée à gros seins, m'enlève mes baskets (je suis toujours en baskets, c'est une longue histoire), et je me retrouve nue, à genou devant elle encore habillée. Elle me fait un strip tease, le fou rire nous emporte, je suis fascinée par elle, son aura m'éblouit. Quand elle me rejoint sur le lit, nous ne rions plus, le moment est tellement lourd, c'est à la fois une fin et surtout un commencement. Et les commencements sont toujours uniques.
    
    Isabelle ne connaît pas les femmes. Je l'allonge doucement sur le dos, je caresse ses seins que je prends dans chacune de mes mains, ma bouche passe d'un téton à l'autre pour l'aspirer, le mordiller, le lécher. Je guette et déjà je la sens onduler. Mon genoux appui sur son entre jambe, de façon grossière mais elle vient s'y frotter. Je ne la laisse pas aller jusqu'au bout. Ma bouche descend sur son ventre si tendre, sa peau est halée, douce. Mes doigts glissent sur son pubis aux poils très courts, presque un duvet, puis glissent sur le côté de ses grandes lèvres très discrètes. Elle sursaute, se tord, cherchant le contact de mes doigts qui déjà filent.
    
    Ma bouche continue à descendre, sur l'intérieur de ses cuisses, cette chair si tendre, si douce, tandis que mes mains enserrent sa taille, la serrant tels un corset, je la sens haleter, répétant mon nom ...