Le rose et le noir. Ludivine
Datte: 06/07/2019,
Catégories:
fh,
ffh,
fbi,
hotel,
amour,
volupté,
Oral
69,
ecriv_c,
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... s’écrie-t-elle. Et puis dis-donc, on a à parler, non ?
— On peut parler dans un hôtel ! C’est pas forcément que… dis-je en riant.
— Qu’on couche ? Hein ? me coupe-t-elle, en riant également.
— Ben oui… précisé-je en lui faisant les yeux doux.
À nouveau elle me fixe, rieuse, me jaugeant.
Puis elle me lance, sûre d’elle :
— D’accord ! À condition que ce soit clair : ne me prends pas pour une fille facile, hein ?
— Je te promets. Je sais être un gentleman…
Nous rions sous cape en nous tapant dans les mains.
C’est donc décidé, et je lui indique où nous nous retrouverons : un de ces hôtels à carte bancaire, près d’ici. La discrétion est maximale.
Tout est allé vite, et se retrouver dans un hôtel… Jeu hypocrite, ce jeu mettant en scène un gentleman avec une fille qui ne veut que soit dit…
o-o
Je l’attends depuis un long moment, craignant finalement qu’elle ne vienne pas. Mon cœur cogne, le doute me prend : après tout qu’est-ce que je fous là ?
Enfin elle arrive en courant, essoufflée, sa poitrine se soulevant à faire céder le décolleté. « J’ai pris deux sandwiches… il faut que je tienne jusqu’à ce soir…. On y va ? » me dit-elle en me prenant la main, gommant d’un geste mes incertitudes.
Ces établissements sont lugubres avec ces chambres minuscules, ces literies impersonnelles, quelconques, ces odeurs indéfinissables.
La porte de la chambre refermée, on s’assoit bêtement tous les deux au bord du lit, Ludivine reprenant son souffle.
On se ...
... regarde… presque étonnés de nous trouver là, les mains sur les genoux.
L’ambiance n’y est pas… les lieux n’étant guère romantiques !
— On parle ? dis-je pas très à l’aise, en forçant un sourire.
— Je t’écoute… qu’est-ce que tu me racontais hier soir ? répond-elle hilare.
— Ben… entre autre, l’amour avec une fille ? Non ?
— Ah oui ! Mais autre chose, avec tes mains, tu disais ?
Elle m’observe, amusée de me voir « bloqué », puis rit et murmure :
— T’es un idiot ! souffle-t-elle en se levant. Laisse venir…
Elle va tirer les rideaux et défait sa robe qui tombe d’un coup. À présent en slip et soutien-gorge et… avec des bas auto-fixants, elle s’allonge sur le lit, le souffle encore court.
Rieuse elle m’invite à la rejoindre en me lançant :
— Tu vois, je t’ai écouté, pas de collant ! Tu aimes ? J’ai pris ça à la boutique.
Je l’admire quelques instants, surpris de la voir déjà demi-nue. Mince mais bien faite, je suis frappé d’une similitude avec Laure, un presque clone. Vraiment avec une ou deux tailles en dessous, comme pour les vêtements ! Mais la peau plus blanche, une peau de blonde.
Voyant que je la détaille, elle fait mine de se cacher, se roulant en boule.
— Allez, viens ! murmure-t-elle. Viens !
Je me déshabille à mon tour, gardant aussi mon slip et je la rejoins, couché à côté d’elle. À présent sur le dos, comme deux sardines dans une boîte, nous regardons le plafond, immobiles…
Un relatif silence, à peine troublé par les bruits de la rue, ...